Quelle place pour l'insémination des chevrettes ?
État des lieux des pratiques et des attentes
L’insémination des chevrettes est peu développée dans les élevages de Nouvelle-Aquitaine mais suscite un intérêt : 3% des éleveurs répondants pratiquent actuellement, 16% déclarent avoir déjà tenté, environ 1 éleveur sur 2 n’ayant jamais testé trouve au moins une motivation possible pour essayer. Les principaux freins limitant la mise en place de cette technique concernent la préparation des chevrettes avant l’acte (déflorage) et les résultats de fertilité trop faibles et variables conduisant à des difficultés de gestion des chevrettes dont les mises-bas se décalent.
Les solutions techniques proposées par le groupe de travail composé d’éleveurs et de techniciens consistaient tout d’abord à vérifier la bonne application des recommandations existantes. La piste de l’élaboration d’un programme de préparation spécifique aux chevrettes - basé sur une insémination mise en place sur le deuxième cycle sexuel et permettant le déflorage au préalable par des boucs vasectomisés - a été discutée.