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Evolution de la fertilité à l’IA chez les chèvres de 2004 à 2010

Publié le par Audrey Chanvallon, Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage), Agnès Piacère (Institut de l'Elevage), Danièle Ribaud
Reproduction Performances et phénotypes Caprin
L’évolution de la fertilité à l’insémination artificielle (IA) chez les caprins a été analysée à partir de la base de données nationales constituée entre 2004 et 2010. Au total, 471 285 IA ont été étudiées sur la période 2004 à 2010. Entre 2004 et 2010, la fertilité à l’IA reste stable alors que la fertilité globale (IA+ retours) se dégrade, avec une moins bonne fertilité en première lactation.

S’appuyant sur une étude descriptive de la répartition des IA puis des taux de réussite à l’IA et sur les retours, ce travail, réalisé sous l’égide du Groupe Reproduction Caprine, vise à évaluer l’impact de certains facteurs, connus ou potentiels, de variation de la fertilité. Alors que la fertilité à l’IA a été relativement stable entre 2004 et 2010, la fertilité globale a fortement diminué (environ 5 points en 7 ans). Les résultats de fertilité ont varié en fonction de la race, de la période de l’année au cours de laquelle l’IA a été réalisée, du rang de lactation, de l’âge des femelles, de la production laitière et de l’intervalle entre la mise-bas précédente et l’IA. La fertilité des primipares a été plus faible que celle des multipares. Cette étude confirme les principales préconisations à retenir pour le choix des chèvres mises à l’IA et témoigne de l’évolution de la conduite de la reproduction.