Etat des lieux sur les strongles digestifs en élevage caprin pâturant en Auvergne-Rhône-Alpes
Projet ParCap AuRA
Cet état des lieux a été élaboré à partir de deux enquêtes, entre avril et juillet 2020 :
- Un questionnaire de 2,5 pages, envoyé à tous les éleveurs de la région et quelques éleveurs dans d’autres régions, avec des questions sur l’élevage et les pratiques de pâturage et de traitements.
198 élevages ont répondu à ce questionnaire, dont 159 élevages en AuRA (80%) et 39 élevages d’autres régions (20%).
- Ensuite, des entretiens approfondis de 1-2 h, menés chez 20 éleveurs en Ardèche, dans la Drôme, la Loire, la Haute-Loire et le Rhône.
Une diversité de systèmes ont été enquêtés avec des visions du parasitisme différentes. Les éleveurs utilisent peu de traitements (moyenne de 1,4 traitements/an) et le pâturage est central pour une majorité d’éleveurs dans la gestion du parasitisme. Cependant, la mise en place des préconisations de pâturage et de traitements varie selon les élevages.
Pour améliorer la gestion du parasitisme des élevages caprins, il est central d’adapter les conseils au contexte des exploitations (parcellaire dispersé, humide, en pente, mécanisable ou non, en parcours / en prairies naturelles / en prairies temporaires…), de prendre en compte la question du temps de travail et d’avoir des messages clairs par rapport aux incertitudes sur le parasitisme. Il paraît important d’éclaircir les points sur lesquels certains éleveurs ont un manque d’information : lecture des résultats de coprologies, temps de rupture de pâturage…