2éme édition des Rencontres à LA BASCULE
au croisement de l'art, de la science et des pratiques locales
Des rencontres studieuses
Les participants ont compris, grâce aux chercheurs, les atouts, encore plus utiles avec le réchauffement climatique, des prairies de montagne et se sont informés des contre-vérités sur l'élevage. Ils ont découvert ou redécouvert l'importance pour le Massif central des Appellations d'Origine Protégée (AOP) et des aides de l'Europe. Les responsables de développement ont expliqué l'indispensable structuration de filières longues pour les producteurs de viande, la nécessité de préserver les espèces locales, y compris l'abeille noire des Combrailles et celle des mesures de reconquête pastorale, comme dans la Réserve naturelle de Chastreix.
Les agriculteurs, jeunes pour la plupart, ont témoigné de leurs "passions raisonnables" pour leurs métiers, en embauchant des salariés, en créant des vêtements en mohair, en réinventant le maraichage, en gérant un troupeau de 1250 brebis à l'estive.
Des rencontres artistiques
"L'Arche de Tauves en chantier"
Les plasticiens Camille et Pierre Della Giustina ont accroché sur le pignon nord de La Bascule, des dizaines d'outils imaginaires ou surréalistes, certains écrasent ou découpent, d’autres soudent, assemblent. Tous attendent de servir à construire une nouvelle Arche, symbole du lien entre les richesses du territoire et celles du dehors.
Lectures tissées
Trois comédiens de la Compagnie DF, ont lu des textes d'auteurs dont Marie-Hélène Lafon "par capillarité géologique, sociologique, géographique" se sent proche. Elle-même, avec un de ses propres textes, a conforté le programme ; Alexandre Peronny les accompagna avec son violoncelle.
Une part belle était laissée aux discussions avec les intervenants, entre participants, en amphi et aussi lors des pauses "brioche-de-tomme /café". Ces deux journées furent à la fois un temps fort et un temps d'espoir pour réfléchir, ensemble et à haute voix, sur l'avenir de la ruralité.