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Traiter contre les parasites internes ou externes dans un parc de contention

 

Déparasitage interne des brebis

Différentes stratégies sont possibles. Les tester permet d’adopter celle qui convient le mieux à sa façon de travailler.

 

Traiter tout au long du couloir

Le couloir se remplit, l’éleveur marque au crayon marqueur la dernière brebis entrée, puis traite en remontant. Arrivé au bout du couloir, il libère les animaux et ferme la porte juste après la brebis marquée. Cette méthode comporte l’inconvénient de couper le flux des brebis.

 

Traiter à poste fixe ou sur une partie du couloir

L’éleveur se positionne avant la porte en T. Il traite une brebis ou bien les 3 ou 4 brebis situées entre la porte et le cornadis par exemple puis les libère. Cette méthode présente les avantages de ne pas obligatoirement marquer les animaux traités et de ne pas couper le flux des brebis.

 

Traiter dans le lot de brebis

Le traitement se réalise dans le parc d’attente, en serrant les animaux. L’opérateur est parmi les animaux et les marque au fur et à mesure du traitement. Attention aux risques d’étouffement !

 

Quelques astuces

 

 
Un filin suspendu au-dessus du couloir
pour accrocher le bidon des produits anti parasitaires
évite de le porter sur le dos
(© Ciirpo)
 Ne pas plancher jusqu’en bas :
un intervalle d’au moins 7 cm permet un nettoyage
plus facile et éventuellement d’y passer ses pieds
(position plus ergonomique).
(© Ciirpo)

 

Déparasitage interne des agneaux

Pour de jeunes agneaux (non sevrés), le plus simple reste sans doute de les séparer des mères puis de les traiter dans un parc. Outre le fait que le marquage des animaux au fur et à mesure du traitement soit obligatoire, les risques d’étouffement des agneaux obligent à rester vigilent lors de l’intervention.

 

Déparasitage externe (adultes et jeunes)

  • En pour on, le cornadis facilite l’intervention, en particulier lorsque les brebis sont laineuses et qu’il faut écarter la laine avant l’application,
  • En pulvérisation, toutes les techniques peuvent s’envisager : en lots, le long du couloir, au cornadis en bergerie…,
  • L’installation d’une douche « haute pression » en bout de couloir permet un débit important,
  • La baignade, moins pratique, reste de mise pour lutter contre certains parasites (gale).

 

Baignade ou douche : les recommandations

  • Une protection adaptée de l’opérateur est indispensable : gants, combinaison, masque lors de pulvérisation ou de baignade.
  • En matière de baignoire fixe, il existe plusieurs modèles : circulaires ou rectangulaire.
  • Ne jamais laisser une baignoire fixe vide sous peine qu’elle ne remonte.
  • En dehors de l’utilisation de la baignoire, en condamner l’accès.
  • Pour les baignoires rondes, il existe des mises à l’eau à droite et à gauche.
  • Prévoir une rigole en légère pente afin de récupérer les jus (1-2%).
  • Pour récupérer les effluents de la baignoire, il est possible d’utiliser une pompe. Les jus sont ensuite traités selon les normes en vigueur.
  • 80 cm minimum autour de la baignoire sont nécessaires pour le passage de l’éleveur.
  • Positionner une brebis d’appel après la baignoire.

 

[Pour en savoir plussur l’installation de la baignoire, consulter la fiche « installer une baignoire dans un parc de contention ».]

Dans certains départements, il est possible de louer une douche, une baignoire, un système de pulvérisation « haute pression ».

Se renseigner auprès de son technicien d’organisation de production ou de GDS (groupement de défense sanitaire).

 

 

Déparasitage externe : les solutions possibles

 

Un traitement en pour on dans un parc
ou bien le long du couloir

(© Ciirpo)
Déparasitage externe en pulvérisation dans un parc
(© Ciirpo)
Déparasitage externe en pulvérisation
"haute pression" avec une douche spécifique
en sortie de couloir

(© F. Personne)
Déparasitage externe en biagnade
(©  Ciirpo)