Les 5 conditions d'une circulation fluide au parc de contention
L’objectif est de faciliter l'avancée des animaux, de leur plein gré et sans interruption.
Pour cela, il suffit de provoquer le réflexe « du mouton de Panurge ».
1. Canaliser la vision des brebis
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2. Aménager un angle d’accès à l’entrée du couloirUn angle d'accès évite que les brebis tournent devant l'entrée. L’entrée du couloir reste toujours ouverte. |
3. Empêcher les brebis de reculer
En positionnant des antireculs à des endroits stratégiques, soit à minima :
- à 0,8 à 1 m de l'entrée du couloir afin de ne pas empêcher les brebis d’entrer dans le couloir,
- à 1 m de la fin du couloir pour la place de la brebis d’appel.
4. Interdire le demi-tour
En limitant la largeur du couloir à : - 45 cm intérieur pour les adultes, - 32 cm intérieur pour les agneaux sevrés.
5. Placer une brebis en appel
Pour les interventions, une brebis bloquée au cornadis ou devant un anti recul provoque le phénomène du «mouton de Panurge» et attire les brebis suivantes.
Les plus qui rendent le travail plus confortable
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Les raisons possibles d’une mauvaise circulation des animaux
Y compris avec un parc de contention bien conçu, la circulation n’est pas toujours aussi fluide que souhaitée.
En voici quelques exemples :
- les changements de luminosité dans le parc : ombres, reflets…
- les lots d’agnelles ou bien les agneaux lors du premier passage,
- des interventions entraînant une circulation « saccadée » qui favorisent l’arrêt du flux : le parage par exemple,
- les brebis ont de la mémoire : après la baignade par exemple, elles passent nettement moins bien dans le couloir,
- un intervenant qui se penche sans cesse sur le couloir. La brebis identifie alors l’opérateur comme un obstacle,
- les va et vient le long du couloir de l’éleveur ou du chien : les brebis reculent alors systématiquement.