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Novembre 2025 : Un bel automne pour le pâturage

Note agro-climatique et prairies - Numéro 7

Publié le par Soline Schetelat (Institut de l'Elevage), Aurélie Madrid (Institut de l'Elevage), Marianne D'Azemar (Institut de l'Elevage), Charlotte Dehays (Institut de l'Elevage), Emeline Rebert (Institut de l'Elevage), Julien Fradin (Institut de l'Elevage), Benoît Delmas (Institut de l'Elevage), Elise Cazeaux (Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine), Silvère Gelineau (ARVALIS-Institut du Végétal)
Cultures fourragères Gestion du pâturage Systèmes fourragers
Cet automne a été dans les normales de saison en septembre puis plus doux que la normale à partir de fin octobre. La pluviométrie a été légèrement excédentaire en septembre, surtout sur un large quart Nord-Est, et proche de la normale en octobre, avec un épisode pluvieux généralisé du 19 au 31 octobre.

Ces conditions relativement douces et peu pluvieuses ont favorisé un rebond de la pousse automnale, plus ou moins marqué selon les régions. Cette repousse a apporté un soulagement bienvenu aux éleveurs après un été compliqué. Le pâturage a pu être maintenu jusqu’à mi-novembre, avant le retour de températures plus froides sur une grande partie du territoire. Des fauches en enrubannage, adaptées aux petits chantiers typiques de cette période, ont également été réalisées.

Cependant, ce rebond automnal ne permet pas de compenser le déficit de production accumulé au printemps et en été. La production annuelle demeure déficitaire sur une large partie de la France, à l’exception de quelques régions de l’Est, moins touchées. Les Hauts-de-France et la Normandie sont particulièrement impactés, avec une baisse de production annuelle estimée à 30 %. Malgré cela, les éleveurs restent relativement sereins, disposant encore de reports de stocks de moyenne qualité provenant de 2024 et de stocks de bonne qualité issus du printemps 2025.

À l’inverse, les pluies du 20 juillet ont permis de sauver une grande partie des maïs français. Bien que les rendements restent hétérogènes selon les dates de semis et les conditions pédoclimatiques, les résultats sont globalement positifs, voire exceptionnels dans certaines régions. Malgré les épisodes de fortes chaleurs estivales, les épis se sont bien formés et les ensilages sont de bonne qualité.

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