Suivi agroclimatique de l'année 2020
Malgré un démarrage précoce, la sécheresse a considérablement affecté les prairies françaises.
En cette fin d'année, la quasi-totalité des régions de métropole a terminé la saison avec un cumul annuel de la production des prairies inférieur voire très inférieur à la production de référence, comme le montre la dernière note de conjoncture élaborée à partir de l'indicateur ISOP.
La pousse avait pourtant démarré tôt, bénéficiant des températures douces de l'hiver. Mais la sécheresse est vite arrivée, liée à un déficit de précipitations, d'abord de l'Est du Massif Central au Sud de la région Bourgogne Franche-Comté, puis de façon plus générale.
La reprise à l'automne s'est fait attendre dans certaines régions, mais a parfois permis un pâturage de fin de saison, bien utile pour ménager les stocks avant l'hiver.
Au bout du compte, un très large quart Nord-Est de la France termine l'année sur un déficit de pousse prononcé, alors que ces régions avaient pour la plupart déjà connu d'importantes sécheresses en 2018 et 2019.
L'été a été difficile pour le maïs aussi, mais les rendements se maintiennent globalement.
Concernant le maïs fourrage, malgré un été difficile, les rendements sont finalement meilleurs que prévu, avec cependant une importante variabilité dans certaines régions. D'après Arvalis, la qualité est "correcte à l'Ouest, très hétérogène du Centre à l'Est".
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