BGIAP 2019 Bilan Génétique de l’Insémination en races bovines laitières
Résultats de l’année 2019
Le Bilan génétique des Inséminations Animales (BGIAP) traduit le niveau génétique des taureaux utilisés, en tenant compte du nombre d’IA premières réalisées par chacun d’eux. Ainsi les taureaux ayant effectué des milliers d’IA ont-ils, dans ce bilan, plus de poids que ceux qui n’ont inséminé que quelques dizaines de vaches.
Le BGIAP est calculé pour les caractères de production, morphologiques et fonctionnels, indexés en avril 2020, à partir des IAP réalisées en 2019 et sur les 10 années précédentes. Il se base sur les inséminations enregistrées dans le système national d’informations génétiques (SNIG).
Plus de lait dans quasiment toutes les races
Les choix se portent depuis 2013-2015 vers des taureaux plus laitiers dans toutes les races exceptées l'Abondance et la Tarentaise où il y a peu d'évolution.
Mais les choix se tournent aussi vers des taureaux favorables pour les taux en Prim'Holstein et Pie Rouge. En race Brune, après une constante évolution positive des taux, ceux-ci semblent stagner.
Des progrès timides sur les caractères fonctionnels
Avec la généralisation de l'indexation génomique, des progrès pour les aptitudes fonctionnelles sont attendus pour les nouvelles générations de femelles entrant dans les troupeaux. Ils sont marqués dans les races Pie Rouge et Prim'Holstein mais rentent encore timides dans les autres races.
Les choix des éleveurs à partir des offres se portent vers des taureaux avec des profils morphologiques très séduisants (sauf en valeur bouchère pour les races qui l’évaluent) et c’est vraiment accentué depuis la génomique en race Prim’Holstein et Pie Rouge.