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La résilience des systèmes bovins viande face aux aléas

Des éleveurs témoignent sur leurs stratégies gagnantes

Publié le par Patrick Sarzeaud (Institut de l'Elevage), Baptiste Buczinski (Institut de l'Elevage), Laurence Echevarria (Institut de l'Elevage), Pierre Mischler (Institut de l'Elevage), Marion Kentzel (Institut de l'Elevage - Institut de l'Elevage), Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Philippe Tresch (Institut de l'Elevage), Anne-Charlotte Dockès (Institut de l'Elevage), Jean Seegers (Institut de l'Elevage), Romain Guibert (C.A. Mayenne (53)), Joël Martin (C.A. Ardennes (08)), Louis-Marie Debourayne (C.A. Cher (18))
Coûts de production Multiperformance - Développement durable Bovin viande
Alors qu’auparavant la progression technique et l’évolution structurelle des exploitations offraient des marges de progrès faciles à atteindre, la période en cours est beaucoup plus incertaine. Les éleveurs sont confrontés à des crises successives et à des à-coups climatiques et sanitaires. Ce dossier produit par les équipes INOSYS réseaux d'élevage traite de la résilience des élevages bovins viande face aux aléas. Comme on pourra le constater, il n'y a pas de recette unique pour être résilient, mais plutôt un certain nombre de logiques de pilotage qui rendent l'exploitation plus forte face aux crises.

Plusieurs façons d'être résilients

 

Les systèmes bovins viande sont d'autant plus sensibles aux aléas qu'il leur faut du temps pour s'adapter aux crises et aux nouvelles donnes. En traitant les résultats d'exploitations suivis sur 9 ans en continu dans les Réseaux d'élevage INOSYS, cette étude met en évidence les facteurs de résilience. Il n'y a pas de recette unique, mais des modes de pilotage des exploitations qui rendent plus robustes ou flexibles face aux aléas de toutes sortes. 3 modes de pilotage des élevages se distinguent.

                      

 

Les « Economes » basent leur résilience sur la maîtrise des charges et sur les performances du troupeau.  Les « Résilients par la bonne Valeur Ajoutée » se distinguent par un niveau de valorisation des produits supérieur à la moyenne. C’est lié aux débouchés et à la commercialisation dans des filières de qualité. Les « Résilients par la Productivité du travail » ont des tailles d’exploitation et de troupeau plus importantes et maîtrisent les coûts et les investissements.

 

Le raisonnement doit se faire au niveau global du système et respecter quelques règles :

  • l’efficacité technique du troupeau et des surfaces est un point majeur pour affronter les aléas. De nombreuses exploitations de taille moyenne basent leur résilience sur des politiques très strictes concernant la conduite animale et des surfaces.
  • l’autonomie des exploitations est un argument aussi bien pour faire face aux aléas climatiques que pour résister aux fortes variabilités des prix des intrants.
  • le raisonnement des investissements doit se faire dans une logique d’équilibre entre la productivité et la maîtrise des charges.

 

Visionner des témoignages d'éleveurs

 

Vidéos établies au sein du dispositif INOSYS-Réseaux d'élevage

Chambres d'Agriculture et Idele-Institut de l'élevage

 

 


 

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.