Webinaire : L'élevage français aux défis du renouvellement des générations et de la compétitivité
27 mai 2020 ATTENTION ! Changement d'horaire : 16h30
Une transmission plus difficile en France qu'ailleurs
La transmission est en effet, plus difficile qu’ailleurs pour des raisons qui tiennent principalement à la faiblesse ou l’hétérogénéité des revenus, l’importance du capital à mobiliser, les contraintes de travail ou encore l’image du métier ternie par les controverses sociétales. Depuis une décennie la transmission se traduit dans certains cas par l’abandon de l’activité d’élevage, accélérant les mouvements de spécialisation et céréalisation au détriment des systèmes de polyculture -élevage.
Un faible taux de reprise
Le faible taux de reprise facilite l’agrandissement des exploitations en activité, qui lui-même pousse dans certaines zones à l’abandon de l’élevage et plus globalement à un risque de déclin des productions animales. Le risque que l’offre française ne réponde qu’à une partie de la demande et laisse encore plus de place aux importations sur certains segments de marché est bien réel et suscite l’inquiétude des acteurs concernés. Tous les plans de filière élaborés lors de Etats Généraux de l’Alimentation ont mis l’accent sur l’importance cruciale du renouvellement des générations. La façon dont il s’opérera sera déterminant sur les réponses aux grandes questions posées sur l’évolution de l’activité agricole et rappelées par la crise sanitaire du Covid 19 : sécurité alimentaire, localisation des productions, évolution de notre modèle agricole.
Un enjeu de compétitivité
Après l’examen de l’état des lieux en prenant pour exemple les productions herbivores, nous examinerons l’enjeu de compétitivité, principalement au sein de l’UE.
Comment les autres pays, confrontés au même problème générationnel s’adaptent-ils pour être compétitifs ?
Quels enseignements peut-on en tirer pour mettre fin au décrochage de l’élevage français ?
On terminera en s’intéressant aux principales pistes d’action pour améliorer l’attractivité du métier et l’installation/ transmission en élevage.
Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.