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Vers une démarche harmonisée de diagnostic différentiel des avortements

Journée de restitution du 11 Janvier 2013

Publié le par Anne Touratier (GDS France), Frédéric Lars (SNGTV), Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage)
Santé Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin lait Ovin viande
Une journée nationale technique sur le protocole de diagnostic différentiel des avortements chez les bovins a été organisée conjointement par GDS France et par la SNGTV (Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires) le 11 Janvier 2013.

Une démarche multipartenariale

Cette journée technique avait pour objectif de restituer les travaux du groupe national sur le diagnostic différentiel des avortements chez les bovins, animé par GDS France.

Ce groupe, multipartenarial  a rassemblé des acteurs de terrain (Groupements de Défense Sanitaire -GDS-, Groupements Techniques Vétérinaires -GTV-, laboratoires vétérinaires départementaux, ADILVA), des scientifiques et instituts (Institut de l'Elevage, équipe INRA Oniris (Ecole Vétérinaire de Nantes), Anses) et l’Etat (Direction Générale de l’Alimentation -DGAL-). Il s’est en outre appuyé sur les travaux préalables d’un groupe pluridisciplinaire de l’Unité Mixte Technologique (UMT) « Maîtrise de la santé des troupeaux bovins » d'Oniris.

La démarche engagée sur le plan diagnostique s’intègre dans une réflexion globale d’évolution et d’évaluation du dispositif de surveillance évènementielle de maladies d’intérêt pour l’Etat telles que la brucellose ou la fièvre Q, conduite au sein de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale (Plateforme ESA).

Les documents issus du groupe de travail

Les documents issus du groupe de travail sont disponibles en téléchargement :

Une journée de restitution de l'ensemble de la démarche

La journée de restitution du 11 janvier 2013 a permis de présenter l’ensemble de la démarche. Elle a témoigné de la volonté de proposer une démarche partagée, visant à la fois à améliorer le taux d’élucidation des avortements en série et à améliorer la qualité de la surveillance. Elle témoigne enfin de l’engagement conjoint de l’ensemble des acteurs.

     

Les présentations en séance ont concerné :

La surveillance de la brucellose à partir de la déclaration obligatoire des avortements chez les bovins :

Les principes de la  démarche de diagnostic différentiel :

Le diagnostic de certaines maladies abortives spécifiques :

La mise en œuvre de la  démarche de diagnostic différentiel sur le terrain :

Le point sur les travaux conduits chez les petits ruminants (R. de Cremoux, Institut de l’Elevage)

Les perspectives en termes d’évolution du diagnostic d’avortement au travers d’un exemple de recherche : Apport de la recherche directe et d’une démarche standardisée (Raphael Guatteo, UMT Maîtrise de la santé des troupeaux bovins).

A noter que des travaux, animés par l’Institut de l'Elevage, sont en cours pour élaborer, selon les mêmes principes,  une démarche de diagnostic différentiel chez les petits ruminants qui tienne compte des particularités aussi bien étiologiques qu’épidémiologiques rencontrées.

             

         

Les réflexions relatives au diagnostic différentiel des avortements chez les bovins ont été conduites à partir des travaux conduits par l’Unité Mixte Technologique (UMT) « Maitrise de la santé des troupeaux bovins » de Nantes dans le cadre d’un groupe de travail multipartenarial.