Systèmes ovins de l'Ouest - conjoncture 2014
Des références pour le conseil et la prospective
Le prix des agneaux à la hausse et celui des intrants à la baisse.
La hausse du prix des agneaux s’est accompagnée d’un retour à une courbe de prix plus classique, avec un écart de l’ordre d’1 €/kg de carcasse entre le pic de contre-saison (avril) et le creux de saison (octobre). Pour la première fois depuis 2009, l’IPAMPA (indice des prix d’achat des moyens de production agricole) ovin viande est en recul : -2,2% par rapport à 2013. La baisse est particulièrement significative pour les aliments achetés (près de 7%), mais aussi pour les engrais et l’énergie (près de 5%). La conjoncture 2014 s’est donc révélée favorable pour la plupart des éleveurs spécialisés, même si elle a moins bénéficié aux systèmes les plus autonomes ou vendant principalement en saison. Selon les systèmes, le revenu à espérer par UMO se situe entre 23 000 € et 31 000 €, pour 450 à 600 brebis/UMO. Attention cependant à ne pas relâcher les efforts en matière de maîtrise de la consommation de concentré : les prix des aliments semblent déjà repartir à la hausse.
Des tendances variables pour les systèmes mixtes
En Poitou-Charentes, la baisse des prix des céréales a été relativement limitée, d'où un maintien du revenu à espérer pour les systèmes associant cultures et ovins viande (37 000 € pour 400 brebis et 75 ha de cultures). La situation est proche pour lorsqu'un atelier bovin naisseur est associé aux ovins. Ce n'est pas le cas lorsque les ovins sont associés à un atelier naisseur-engraisseur, mais les revenus à espérer restent proches (autour de 25 000 € par UMO). Avec des bovins lait ou des volailles associés aux ovins, l'amélioration du revenu est plus significative, du fait d'une conjoncture 2014 porteuse pour ces différentes productions.