Résultats des élevages ovins laitiers, Provence-Alpes-Côte d'Azur - Repères techniques et économiques 2019
Repères techniques et économiques 2019
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la transformation fromagère fermière, associée à de la vente directe permet aux éleveurs d’avoir une très bonne valorisation du lait 5 171 €/1 000 litres en moyenne pour les éleveurs suivis, en progression de 10 % par rapport à la campagne précédente.
Sur des surfaces réduites, 22 ha en moyenne de prairies auxquelles peuvent s’ajouter 20 à 50 ha de surfaces pastorales, la taille des troupeaux est limitée, généralement moins de 100 brebis présentes. Avec une production autour de 210 litres par brebis, le volume de lait transformé est proche de 20 000 litres en moyenne, soit 9 400 litres par UMO non bénévole.
Pour la plupart des élevages, les achats d’aliments sont importants, autour des deux-tiers des fourrages et la totalité des concentrés distribués. La difficulté de cultiver des céréales et de réaliser des stocks de fourrages sur des surfaces limitées, et les contraintes de travail liées à la transformation et à la commercialisation des fromages, conduit les éleveurs à simplifier la conduite de leurs surfaces. Comme chaque année, on peut noter l’importance des frais de transformation et de commercialisation des fromages, qui représentent 115 € par brebis présente, soit 635 € pour 1 000 litres de lait. Malgré l’importance des charges opérationnelles, 353 €/brebis en moyenne, la marge brute de l’atelier reste élevée, 824 €/brebis.
Après avoir été stable pendant 3 années, le résultat disponible progresse de 20 %, à plus de 30 000 € par UMO exploitant.