Résultats des élevages ovins laitiers, Provence-Alpes-Côte d'Azur
Repères techniques et économiques 2020
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la transformation fromagère fermière, associée à de la vente directe permet aux éleveurs d’avoir une très bonne valorisation du lait 5 328 €/1 000 litres en moyenne pour les éleveurs suivis, en progression de 6 % par rapport à la campagne précédente.
Sur des surfaces limitées, 19 ha en moyenne de prairies auxquelles peuvent s’ajouter jusqu’à 200 ha de surfaces pastorales, la taille des troupeaux est réduite, un peu moins de 100 brebis présentes en moyenne. Avec une production autour de 200 litres par brebis présente, le volume de lait transformé est de 19 000 litres en moyenne, soit 7 600 litres par UMO non bénévole.
Pour la plupart des élevages, les achats d’aliments sont importants, plus de 70 % des fourrages distribués. La difficulté de cultiver des céréales et de réaliser des stocks de fourrages sur des surfaces limitées, et les contraintes de travail liées à la transformation et à la commercialisation des fromages, conduit les éleveurs à simplifier la conduite de leurs surfaces. Comme chaque année, on peut noter l’importance des frais de transformation et de commercialisation des fromages, qui représentent 109 € par brebis présente, soit près de 600 € pour 1 000 litres de lait. Malgré l’importance des charges opérationnelles, 349 €/brebis en moyenne, la marge brute de l’atelier reste élevée, 821 €/brebis.
Autour de 62 000 € l’Excédent Brut d’Exploitation représente 46 % du produit brut d’exploitation. Après paiement des annuités, le résultat disponible est de 28 300 € par UMO exploitant en moyenne.
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