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Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2021

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Jean-Baptiste Auger (C.A. Puy de Dôme (63)), Francis Bougarel, Justine Auger (EDE Puy-de-Dôme (63)), Stéphane Brisson (C.A. Loire (42)), Laurène De Nicolay (C.A. Cher (18)), Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71)), Valentine Navereau (C.A. Côte d'Or (21)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Justine Robert (C.A. Cher (18)), Christelle Veau (C.A. Nièvre (58)), Claude Vincent (C.A. Indre (36))
Conseil en élevage Revenu des éleveurs
Ce document présente la synthèse globale des prix payés aux éleveurs et des poids de vente des animaux commercialisés en 2021 dans le bassin Charolais. Elle a été réalisée à partir de 627 406 données commerciales -dont 411 924 bovins de race charolaise.

En 2021, la pénurie constatée de JB a entraîné une hausse marquée des prix du maigre sur les 4 derniers mois : les broutards légers (moins de 335 kg), se sont négociés en moyenne à 2,62 € / kg, avec une hausse régulière tout au long de l’année. Les broutards lourds et repoussés (de plus de 335 kg) se sont commercialisés en moyenne à 2,53 € / kg. Le 1er trimestre est peu favorable (2,37 € / kg) alors qu’à l’automne, les prix sont plus élevés (2,63 € / kg soit + 0,31 € / kg / 2020). Les taurillons maigres, se sont vendus à 2,51 € / kg en mai-juin puis 2,43 € / kg en juillet-août.

La demande italienne en broutardes est restée forte en 2021. Pour celles millésimées 2020, la valeur moyenne a gagné 37 € / tête, à poids équivalent (345 kilos). Celles millésimées 2020 ont vu leurs prix par tête augmenter de 65 € / tête avec poids supérieur de 8 kilos. Pour les génisses maigres plus âgées, les effectifs se sont stabilisés autour de 8 000 ventes. Le prix de vente du kilo vif a augmenté (+ 0,15 €), le poids moyen n’a pas varié ce qui a permis une progression du prix moyen de l'animal par rapport à 2020 (+ 42 € / tête).

D'une situation d'engorgement début 2020, le marché du jeune bovin est passé à une situation de pénurie en 2021. Les effectifs ont augmenté et dépassé la barre des 30 000 têtes pour le bassin charolais. Le jeune bovin charolais du bassin charolais s'inscrit dans une production de taurillon lourd, avec un poids moyen de 445 kilos. Entre 2020 et 2021, le prix à la tête a augmenté de 90 euros. La barre symbolique des 4 € / kg carcasse a été atteinte en octobre.

Les abattages de vaches allaitantes se sont légèrement repliés sur le bassin charolais en 2021 (- 1 440 femelles commercialisées, soit - 2,2 %). Les prix ont gagné quelques centimes tous les mois. De 3,87 € / kg en janvier, le prix des vaches de réforme est passé à 4,18 € / kg en décembre. Le poids moyen s’est maintenu (444 kilos carc.). En parallèle, le nombre de vaches maigres a légèrement augmenté (+ 653 par rapport à 2020). A poids constant, 690 kilos, leur prix à la tête s’est renchéri de + 10 % / 2020 pour atteindre 1 396 euros (+ 133 € / tête).

La production de génisses finies a poursuivi son recul (- 1 319 génisses). Les prix ont augmenté à partir du mois de septembre (+ 0,30 € / kg carc), boostés par la demande intérieure. En moyenne, le prix du kilo carcasse des génisses de plus de 28 mois a augmenté de 6 % par rapport à celui de 2020 : 4,24 € / kg carcasse au lieu de 4 € / kg carcasse.

 

Ces données sont fournies par : fournies par 
CADRAN CHATEAUMEILLANT SA (18), CCBE (23), ELVEA 21-89, ELVEA 71-58, FEDER [Socaviac (03), Global (71)], SICABA (03), SICAFOME (58), SICAGEMAC (58), SICAGIEB (03) et SICAREV COOP [CHAROLAIS HORIZON (71), Actis Bovins (42), Covido-Bovicoop (63), CIALYN (89)].
Le traitement de ces données, l'analyse et la rédaction de ce document ont été réalisés par l’équipe des conseillers bovins viande INOSYS-Réseau d'Elevage Charolais.