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Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2020

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Francis Bougarel, Stéphane Brisson (C.A. Loire (42)), Laurène De Nicolay (C.A. Cher (18)), Lucille Boucher (C.A. Puy de Dôme (63)), Vincent Doal (C.A. Côte d'Or (21)), Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Christelle Veau (C.A. Nièvre (58)), Claude Vincent (C.A. Indre (36))
Circuits commerciaux Marchés Lait et viande Revenu des éleveurs Bovin viande
Ce document présente la synthèse globale des prix payés aux éleveurs et des poids de vente des animaux commercialisés en 2020 dans le bassin Charolais. Elle a été réalisée à partir de 566 293 données commerciales - dont 394 754 bovins de race charolaise - fournies par les organismes présents sur la zone. Le traitement de ces données, l'analyse et la rédaction de ce document ont été réalisés par l’équipe des conseillers bovins viande INOSYS-Réseaux d'Elevage Charolais.

En 2020, les envois de broutards français se sont concentrés sur le marché italien :

 

  • Les broutards légers (moins de 335 kg) se sont négociés en moyenne à 2,58 € / kg, avec un maintien des prix jusqu’en juillet puis une baisse de 0,23 € sur le reste de l’année par rapport à 2019.
  • Les broutards lourds et repoussés (de plus de 335 kg) se sont commercialisés en moyenne à 2,44 €, en baisse de 0,13 € / kg par rapport à 2019 avec une chute marquée à partir d’août.
  • Les taurillons maigres se sont vendus 2,53 € / kg en mai-juin puis 2,39 € / kg en juillet-août.
  • La demande italienne en broutardes demeure forte en 2020. Pour celles millésimées 2019, la valeur moyenne perd 16 €/tête, malgré une augmentation du poids de 7 kilos. Celles millésimées 2020 voient leurs prix par tête augmenter de 15 € à poids équivalent.
  • Pour les génisses maigres plus âgées, le rajeunissement des ventes et la décapitalisation du cheptel explique la forte baisse des commercialisations : - 20 % par rapport à 2019. Les ventes de jeunes génisses et des plus de 22 mois sont les plus impactées. En moyenne annuelle, le prix de vente au kg vif et le poids moyen sont restés stables, ce qui se traduit par un maintien du prix (927 €/tête)
  • Un marché engorgé dès le printemps a retardé les sorties des Jeunes Bovins sur le 1er semestre. Ainsi sur le bassin charolais, les poids des JB ont augmenté en moyenne de 8 kilos/2019. Les marchés de l’Europe du Sud très disputés ont fait pression sur les prix et cela s’est traduit par une baisse de 0,13 €/kg carcasse sur l’année.
  • Les abattages de vaches allaitantes sont en baisse sur le bassin charolais en 2020 (- 6023 femelles commercialisées). Le marché a été aussi perturbé au printemps puis la forte demande de viande (VBF) sur le marché intérieur a dopé les prix qui ont atteint 3,86 €/kg carcasse en juillet et conservés ce niveau jusqu’à la fin de l’année. Les poids sont stables à 445 kg.
  • En parallèle, le nombre de vaches maigres augmente très fortement (+ 2 551 par rapport à 2019) mais leur prix à la tête augmente peu (1 263 € en 2020, 1230 en 2019).
  • La production de génisses finies est en net recul en 2020, (soit – 3 227 génisses), expliquée par les sécheresses successives et par un marché de la broutarde attractif depuis 4 ans. Les prix payés évoluent à la hausse dès le mois de mai, boostés par la demande intérieure : + 0,09 € / kg, soit 4,00 € / kg carcasse chez les génisses finies de plus de 28 mois.

Partenariat

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.