Etude épidémiologique descriptive de l’infection par le microcoque de Morel chez les caprins
Intervention réalisée par Nicolas Ehrhardt (OMACAP - FRGDS NA) lors du webinaire coanimé par l'UMT PSR et l'OMACAP
Publié le
par
Nicolas Ehrhardt (OMACAP), Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage)
Chez la chèvre, la maladie occasionnée par le Microcoque de Morel se caractérise par l'apparition d'un grand nombre d'abcès, le plus souvent chez les jeunes animaux. Souvent confondue avec la lymphadénite caséeuse, cette maladie demande à être mieux connue. Nicolas Ehrhardt expose les informations actuellement disponibles
La maladie occasionnée par le microcoque de Morel est encore assez peu connue notamment en caprin. Au regard des observations rapportés dans le cadre de l'Observatoire des Maladies Caprines, il semble que son incidence ait augmenté de manière récente dans le bassin de production Poitou-Charentes. Les éleveurs concernés sont démunis en l'absence de recommandations précises aussi bien en termes de mesures préventives que curatives. C'est dans ce contexte qu'une étude a été mise en place.
Elle s'appuie sur deux approches complémentaires :
- Une enquête téléphonique visant à :
- Estimer la prévalence inter-élevages de la maladie sur une base de101 élevages de Deux-Sèvres et Dordogne tirés au sort,
- Décrire l’épidémiologie de la maladie d’après les témoignages d’éleveurs concernés (17 élevages confirmés infectés): voies d’introduction, expression clinique, évolution dans le temps, facteurs de risque, moyens de gestion de la maladie,
- Un suivi longitudinal dans un élevage infecté visant à :
- Décrire de façon plus précise l’évolution clinique de la maladie dans un cas particulier (observation et palpation pendant 4 mois de 242 jeunes caprins) : apparition et persistance des abcès, nombre et localisation des abcès, nombre d’animaux atteints,
- Evaluer l’efficacité et la faisabilité d’un parage systématique des abcès (comparaison de 6 parcs avec parage et de 6 parcs sans parage).
Visionnez le diaporama :
ations propre à cette maladie qui pourtant pénalise les élevages concernés
Retrouvez la présentation en vidéo :
Pour plus d’informations :
- Nicolas EHRHARDT, vétérinaire FRGDS Nouvelle-Aquitaine / OMACAP : contact(at)omacap.fr
- Thèse de doctorat vétérinaire de Rémi TINGAUD / ONIRIS