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Elevage ovin : vivre face à la prédation

Publié le par Maxime Marois (Institut de l'Elevage), Marie Breissand (C.A. Alpes Haute Provence (04)), Elodie Lagier (C.A. Hautes-Alpes (05)), Benoît Esmangiaud (C.A. Alpes Maritimes (06)), Fanny Sauguet (C.A. Bouches du Rhône (13)), Alice Ringuet (C.A. Var (83)), Claire Guyon (C.A. Vaucluse (84)), Rémi Leconte (Maison Régionale de l’Elevage PACA)
Pastoralisme Ovin viande
Ce recueil de témoignages d’éleveurs et de techniciens ovins de la région Sud-Provence-Alpes-Côte-d’Azur, apporte un éclairage au niveau des impacts sociaux et psychologiques induits par la prédation. Il vient compléter une publication technico-économique , réalisée par l’équipe Inosys réseau d’élevage – ovin viande du Sud-Est et soulève des questions sur la durabilité de la production ovine.

Dans la région Sud-Provence-Alpes-Côte-d’Azur, les premières attaques de loups sur des troupeaux remontent à une trentaine d’années. Initialement localisées dans les départements des Alpes-Maritimes puis des Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, ces attaques se sont peu à peu étendues. Aujourd’hui, l’ensemble des départements de la région sont concernés.

Les propos des éleveurs et des techniciens ovins ont été synthétisés au travers du témoignage de trois personnages fictifs, pour le respect de l’anonymat. Néanmoins, les verbatims cités sont parfaitement fidèles aux propos recueillis lors des enquêtes terrain.

 

Joseph et Léa, éleveurs ovins de la région, sont à la tête d’un troupeau sédentaire de 500 brebis Préalpes. Les attaques subies avec l’arrivée du loup ont eu d’importantes répercussions à différents niveaux : abandon de surfaces pastorales, emploi de main d’œuvre, gestion d’une meute de chiens de protection et remise en question de la vivabilité (du fait de l’accroissement de la charge mentale et de la charge de travail qui empiètent considérablement sur la disponibilité pour la vie de famille).

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