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EAAP 2024 -Les 100 meilleures pratiques pour une production laitière résiliente en Europe

R4D project - 100 best practices for resilient dairy farming in Europe

Publié le par Valérie Brocard (Institut de l'Elevage), Elisabeth Castellan (Institut de l'Elevage), Jocelyn Fagon (Institut de l'Elevage), Fabienne Launay (Institut de l'Elevage), Natasha Browne (Teagasc), Sandra Debevere (INAGRO)
Multiperformance - Développement durable Travail Elevage et société Bovin lait
Le projet R4D (Resilience for Dairy) vise à diffuser les solutions les plus prometteuses auprès des producteurs laitiers afin qu'ils deviennent plus résilients. Pour atteindre cet objectif, 18 partenaires ont créé un réseau facilitant l'échange de connaissances pratiques et scientifiques entre les producteurs laitiers européens, les chercheurs et les parties prenantes pertinentes.

Les producteurs laitiers européens sont confrontés à de grands défis, ce qui exerce une pression sur leur résilience. Les obstacles auxquels ils font face sont variés et en constante évolution, allant de la volatilité des marchés et des pressions environnementales aux évolutions des demandes des consommateurs et à la complexité des régulations. Une grande quantité de connaissances est déjà disponible, qui pourrait renforcer la résilience des producteurs laitiers. Cependant, ces connaissances n'atteignent pas toujours les intéressés. Le projet R4D (Resilience for Dairy) vise à diffuser les solutions les plus prometteuses afin d'aider les producteurs laitiers à devenir plus résilients. Pour ce faire, 18 partenaires ont créé un réseau facilitant l'échange de connaissances pratiques et scientifiques entre les producteurs laitiers européens, les chercheurs et les parties prenantes pertinentes.

 

Ce réseau a évalué les pratiques et solutions pouvant contribuer à rendre les exploitations laitières plus résilientes. Ce travail a été réalisé en plusieurs étapes : identification de 300 besoins urgents au niveau des exploitations, collecte de 200 solutions potentielles pour y répondre, puis une évaluation multi-acteurs pour classer les solutions proposées en fonction de leur potentiel en termes de résilience, de leur capacité à être diffusées et de leur acceptabilité par les agriculteurs. Enfin, 100 bonnes pratiques ont été décrites et partagées à travers des brochures, des webinaires et des visites croisées.

 

L'amélioration de l'efficacité technique demeure une stratégie dominante au niveau des exploitations, mais d'autres aspects, tels que l'organisation du travail, la gestion des entreprises, les systèmes de production respectueux de l'environnement, les soins à la santé animale et la communication transparente avec la société, ont également été mis en avant. Des lacunes dans les connaissances ont été identifiées, notamment en ce qui concerne les solutions pour une meilleure communication avec la société, ce qui appelle à de nouvelles recherches et initiatives pour répondre aux attentes des producteurs et des consommateurs.

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