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Dans le Grand Est, une évolution des revenus mitigée, pénalisée par une année compliquée

Publié le par Laurence Echevarria (Institut de l'Elevage), Mathilde Jouffroy (Institut de l'Elevage), Gilles Saget (Institut de l'Elevage), Alexandre Vermeulen (C.A. Ardennes (08)), Joël Martin (C.A. Ardennes (08)), Julia Houvenaghel (C.A. Ardennes (08)), Alain Demoulin (C.A. Marne (51)), Camille Ferry (C.A. Haute-Marne (52)), Florian Boyer (C.A. Meurthe-et-Moselle (54)), Laurent Keller (C.A. Meurthe-et-Moselle (54)), Jean-Marc Zsitko (C.A. Meurthe-et-Moselle (54)), Emeline Yvon (C.A. Meuse (55)), Tania Korner (C.A. Moselle (57)), Laura Krzywkowski (C.A. Moselle (57)), Céline Zanetti (C.A. Moselle (57)), Jean-Pierre Saulet-Moes (C.A. Alsace), Jérémie Weller (C.A. Alsace), Anne-Laure Martischang (C.A. Alsace), Denis Moulènes (C.A. Vosges (88)), Dominique Candau (C.A. Vosges (88)), Rémi Georgel (C.A. Vosges (88)), Clotilde Duvernoy (Chambre d’agriculture d'Ile-de-France)
Revenu des éleveurs Bovin lait Bovin viande Ovin viande
Les conseillers des Chambres d’agriculture du Grand Est et Ile de France et l’Institut de l’Elevage ont simulé, sur quelques systèmes d'élevage bovins lait, bovins viande et ovins viande représentatifs de la région, l’impact des conjonctures et des conditions sanitaires et climatiques de l’année, afin d’estimer les revenus 2024.

Les résultats de l’année 2024 sont hétérogènes et dépendent du type d’assolement, des types de sol et du type de production.

Les fortes précipitations tout au long de l’année et la FCO ont engendré des pertes de produits ou des charges supplémentaires à différentes échelles de temps et différents niveaux de gravité selon les systèmes : moindre productivité en bovin ou surmortalité ovine à court terme, qualité des fourrages dégradée, parasitisme, avortements, perturbation de la reproduction...

Pour rappel, seuls les impacts à court terme ont été introduits dans les prévisions 2024. Mais les impacts ne s’arrêteront pas à 2024 et laissent présager des incidences économiques notables pour l’année 2025 : augmentation des achats de concentrés pour compenser la qualité des fourrages, moins d’animaux à vendre, baisse des résultats de reproduction...

Pour limiter les impacts de la FCO sur la productivité des troupeaux, il est primordial de maintenir un nombre de femelles pleines en mettant à la reproduction l’ensemble des femelles y étant aptes.

Pour favoriser l’immunité des troupeaux et maintenir le niveau de production, il faudra aussi être vigilant à la qualité nutritionnelle des rations en faisant analyser ses fourrages et en les complémentant en cas de déficit, qu’il soit d’ordre énergétique, azoté ou minéral.

Les ateliers animaux apportent de la stabilité dans les revenus, notamment depuis 2 ans. Les marchés semblent rester porteurs. Si la baisse des cours des aliments se poursuit, ces éléments laissent entrevoir de bonnes perspectives pour les années à venir et doivent inciter les éleveurs à maintenir leur troupeau et leur niveau de productivité.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.