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Améliorer la longévité des troupeaux caprins

Inosys - Réseaux d'élevage Caprins

Publié le par Nicole Bossis (Institut de l'Elevage), Sébastien Bessonnet (C.A. Charente Maritime (17)), Angélique Roué (C.A. Charente Maritime (17)), Julia Chemarin (C.A. Vienne (86)), Leïla Le Caro (C.A. Ille et Vilaine (35)), Anaëlle Verney (C.A. Ille et Vilaine (35)), Laurent Vinet (C.A. Maine-et-Loire (49)), Bernard Poupin (FCL Vendée (85)), Harmony Boutin (C.A. Charente (16))
Santé Caprin
Avec un âge moyen de troupeau de 3,8 ans, en moyenne les chèvres ne terminent pas leur 3ème lactation, ce qui signifie un taux de réforme supérieur à 30 % et donc un taux de renouvellement très élevé et couteux. L’analyse des données du Contrôle laitier (près de 240 bilans techniques du troupeau caprin- BTTC) et des enquêtes en élevage ont permis au groupe Inosys – réseau d’élevage Caprins Poitou-Charentes, Vendée, Maine et Loire et Bretagne d’identifier les facteurs qui influencent la longévité des troupeaux caprins.

D’après l’analyse des données du Contrôle laitier, il n’y a pas de relation entre l’âge moyen du troupeau caprin et ses performances laitières. De plus, les troupeaux vieillissent très bien dans la plupart des systèmes alimentaires.

 

Dans l’échantillon étudié, les troupeaux à forte longévité (> 4,2 ans) ont des pratiques moins intensives avec une proportion plus importante de fourrages, moins de concentrés et des durées de tarissement plus longues. Ces élevages ont plus de mises-bas de saison et moins de lactations longues que les autres. Leurs frais vétérinaires sont moins élevés. En revanche, le statut sanitaire des mamelles est moins bon que dans le reste de l’échantillon.

 

Du point de vue des éleveurs, les facteurs favorables à la longévité sont la nature et la régularité de l’alimentation, la prévention sanitaire, ainsi que les conditions de logement et la génétique. Les problèmes sanitaires sont les plus souvent cités parmi les facteurs qui défavorisent la longévité.

 

L’augmentation de la longévité des troupeaux est une voie d’amélioration du revenu des éleveurs. Pour s’en assurer, on peut parler de quantité de lait produite par jour de vie. Un nouveau critère à s’approprier !

 

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