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Comment les acteurs peuvent-ils travailler ensemble pour définir l'idée ?

Exemples d'outils pour animer cette étape

 

Brainstorm – Le couteau suisse
nous sort de tous nos soucis, simplement et efficacement

 

Objectifs :

Echanger des idées, explorer un sujet,

partager des représentations

Durée :

Dépend de la taille du groupe, 30’ à 1h

Matériel :

Post-it, feutres, tableau blanc ou paper-board

Nombre de participants :

3 à 20

Etapes :

  • L’animateur énonce la question et s’assure qu’elle est claire pour tous. En expliquant les consignes, l’animateur précise qu’il faut écrire une idée par post-it (pour faciliter le tri ensuite), au feutre (pour une bonne lisibilité de loin).
  • Les participants réfléchissent seuls et écrivent leurs idées sur les post-its. En fonction du temps et de l’objectif, l’animateur peut limiter le nombre de post-it par participant.
  • Les participants partagent leurs post-its :
    • Ils se déplacent chacun leur tour et viennent coller les post-it sur un paper board ou un tableau. Ils peuvent regrouper les post-it en fonction des idées communes. L’animateur s’assure de bien comprendre les idées et de ne pas interpréter.
    • L’animateur ramasse un post-it que le participant explique. Puis l’animateur demande si des participants ont une idée similaire et les ramasse. Il prend ensuite une autre idée.
  • L’animateur regroupe les post-its par grandes idées ou récapitule les regroupements déjà fait en écrivant les thématiques et en matérialisant les regroupements. Il interroge les participants pour savoir si ces regroupements leur conviennent, s’ils pensent à d’autres choses.
  • L’animateur prend une photo du tableau final afin de faire le compte-rendu.

Témoignage d’utilisateur

Sylvain Quiédeville, FiBL, Suisse – en charge de l’étude de cas du projet Agrolora

Agrolora est un projet multi-acteur suisse. Il étudie la fonctionnalité, la fiabilité et l'évolutivité d'un système d'irrigation automatique. Certains participants ont utilisé l'outil "brainstorming" au tout début du processus de création, pendant la phase de lancement du projet et également pendant la réalisation du projet. Les objectifs étaient de travailler sur l'idée du projet, de développer cette idée, et d'échanger sur les financements possibles. L'équipe était déjà habituée à travailler de cette manière au sein de son organisation. Les acteurs qui ont réalisé le brainstorming appartenaient à la même organisation mais avaient des compétences différentes. Ils ont utilisé la méthode pour développer et faire avancer des idées spécifiques. Ils l'ont souvent fait spontanément, car c'est une habitude de travail.

Trucs et astuces

Logistique :

  • Si l'analyse est retardée, demander aux participants de noter leur nom.
  • Prévoir un binôme d'animateurs

Pour l'animateur :

  • Avoir une question précise
  • Des textes à associer à l'expression car parfois les post-it sont limitantes sur les idées concernant des sujets complexes.
  • Le talent pour agglomérer les post-it : cela vient avec la pratique.

Pour les participants :

  • Garder toujours à l'esprit la règle "une idée par post-it".
  • Un gros feutre par participant : ce qui les pousse à écrire un mot, pas un roman.
  • Écrire en majuscules pour une lecture plus claire
 

 


Disney’s method
Le protocole de Disney

Objectifs :

Stimuler la créativité, produire des idées
(et prendre des décisions)

Durée :

30 à 40 minutes

Matériel :

Post-it, feutres, paper-board

Nombre de participants :

5 à 15

Etapes :

  • L'espace est divisé en trois parties : espace créatif, espace réaliste et espace éthique. En pratique, le paperboard peut être déplacé à différents endroits de la pièce.
  • Le protocole commence dans l'espace créatif. L'animateur inscrit la question à traiter en haut de la page. Il s'agit d'une phase de brainstorming, où l'important est de ne pas se fixer de limites et de laisser libre cours à son imagination. Les participants peuvent mettre leurs idées sur des post-its pour s'exprimer plus librement. L'animateur note toutes les réponses.
  • Une fois le temps écoulé, l'animateur déplace le paperboard dans une autre partie de la salle : l'espace réaliste. Il s'agit de passer en revue les propositions une par une, de les clarifier si nécessaire, puis d’écarter celles qui ne sont pas réalistes sur le plan financier ou matériel. Il est important ici de se concentrer uniquement sur les obstacles matériels.
  • Enfin, le paperboard est déplacé à nouveau, cette fois dans l'espace éthique. C'est ici qu'avec les propositions restantes, le groupe va éliminer celles qui iraient à l'encontre de l'éthique du projet. L'animateur énumère les propositions et demande au groupe s'il y a une objection.