Les prix des broutards grimpent toujours en Europe - Tendances L&V n°372 mai 2025
Interview de Maxime Le Glaunec, agro-économiste conjoncture broutards et veaux à IDELE
Sommaire du numéro 372
Viandes bovines :
Moins de viande, des prix en hausse
Les prix des gros bovins finis et des bovins maigres continuent de grimper en France et en Europe, du fait du manque d’animaux. La décapitalisation, un prix du lait plutôt favorable et les maladies réduisent les disponibilités. Les prix des veaux gras entament une baisse saisonnière tardive en France, sur fond de repli des abattages en Europe. Le cours des jeunes veaux laitiers atteint des niveaux inégalés depuis près de 20 ans. Une ombre au tableau : en France, la consommation par bilan de viande bovine a reculé de 3% au 1er trimestre alors que l’inflation perdure à bas bruit.
Lait de vache :
Reprise de la collecte laitière en France, compétitivité étasunienne sur le marché du beurre
Après un recul au 1er trimestre, la production laitière française montre des signes de reprise au printemps, en particulier dans l’Ouest. La demande intérieure reste dynamique, le marché du beurre solide et le prix du lait bien orienté. Mais les écarts entre régions demeurent marqués sous l’effet des contraintes sanitaires. Sur les marchés internationaux, la baisse des prix aux États-Unis, combinée à un dollar affaibli, renforce l’attractivité du beurre américain. Résultat : les exportations repartent nettement à la hausse, tandis que celles de l’UE reculent, faute de disponibilités.
Viande ovine :
Repli du disponible en France sur les premiers mois de 2025
La FCO a aggravé la baisse du cheptel ovin français et les abattages d’agneaux comme d’ovins adultes diminuent sur les premiers mois de 2025. Les importations d’ovins vifs comme de viande ovine sont aussi en repli, ce qui amplifie ce recul du disponible en France. La baisse des achats de viande perdure en France, comme c’est le cas au Royaume-Uni, dans un contexte de pouvoir d’achat des ménages toujours contraint.
Lait de chèvre et viande :
Collecte et fabrications en recul en mars
La dynamique positive des ventes de produits ultra-frais au lait de chèvre contrebalance le flottement sur les fromages en restauration hors domicile et la collecte qui ne parvient pas à décoller. Le prix du lait payé aux producteurs est en légère hausse grâce au taux butyreux. Aux Pays-Bas et en Espagne, il semblerait que la tendance baissière du prix du lait prenne fin.
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Rendez-vous :
sur le site : https://tendances-lait-viande.fr
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