Juin 2024 : Faucher et semer entre les gouttes
Note agro-climatique et prairies - Numéro 4
Ce printemps maussade n’a pas facilité la gestion de l’herbe et cette situation perdure encore aujourd’hui. Conséquence des précipitations et des températures proches de la moyenne, la pousse de l’herbe n’a pas atteint son pic habituel, entraînant pour l’instant une perte sèche de production pour les exploitations. Mais cette humidité devrait permettre de maintenir la pousse de l’herbe sur une partie de cet été. Le plus gros des fauches a eu lieu le week-end de l’Ascension et les foins ont commencé au compte-goutte début juin. Si le rendement est satisfaisant, la qualité est rarement au rendez-vous du fait d’une végétation épiée. Quelques parcelles ne sont toujours pas portantes et certains animaux sont encore affouragés en bâtiment dans la moitié Nord. Les semis de maïs ont eux aussi été retardés et ne sont pas encore terminés sur la majorité des régions.