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Prévisions de revenu pour les systèmes Bovin Lait de Bourgogne Franche Comté

Publié le par Franck Lavedrine (Institut de l'Elevage), Chloé Béliard (ALYSE 89), Aurore Charpiot (C.A. Jura (39)), Lisa Delesse (ALYSE 45), Audrey Lardereau (Chambre Interdépartementale d’Agriculture 25-90), Laurent Lefèvre (C.A. Saône et Loire (71)), Marie-Christine Pioche (C.A. Saône -Haute- (70))
Revenu des éleveurs Bovin lait
Les équipes Inosys Réseau d'Élevage bovin lait Franche-Comté et Galacsy pour la Bourgogne s'associent chaque année pour effectuer un travail de prévision de revenus des exploitations laitières. Elles réalisent notamment des simulations sur six cas-types représentant les principaux systèmes laitiers de la région. Chaque année, une actualisation permet de prendre en compte l’évolution de la conjoncture économique (prix de vente, coût des intrants) mais également technique (productivité laitière, effectif VL, rendements fourragers …).

En région Bourgogne Franche Comté, les filières des AOP du Massif du Jura (Comté, Morbier, Mont d'Or, Bleu de Gex) présentent un contexte technique, pédo climatique et économique trés particuliers nécessitant des hypothèses de simulation différentes. Ainsi 2 grands types de simulation sont effectuées : sur 3 cas types AOP d'une part, et sur 3 cas types de plaine en lait standard d'autre part. Les cas types AOP se distinguent sur leur positionnement géographiques (montagne ou plaine), et leur niveau de productivité. La dichotomie en lait standard se base quant à elle sur le niveau de spécialisation lait/cultures.
Les tendances de prix, d'évolution de production et de consommation d'intrants reposent sur des échanges avec les éleveurs des réseaux et sur les informations des partenaires associés à ce travail : Entreprise de Conseil en Elevage, DRAAF, Centres de Gestion.
Cet exercice de prévision toujours délicat repose chaque année sur des hypothèses de prix des intrants et d’impact de la qualité des fourrages souvent difficiles à quantifier. La situation réelle de chaque exploitation est différente en fonction de ses stocks fourragers, de sa politique d’achats d’intrants (morte saison ou non) et d'éventuelles adaptations techniques (impasses d’engrais, modification des rations …). Au-delà de chiffres précis, l’objectif est de dégager des tendances d’évolution.