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Résultats de contrôle laitier espèce bovine - Indicateurs d'efficacité des carrières laitières – France 2023

Publié le par Gilles Thomas (Institut de l'Elevage), Bibiane Beaumont (EDE Puy-de-Dôme (63)), Olivier Bulot (Brune Génétique Services (B.G.S.)), Nicolas Gaudillière (Conseil Elevage 25-90), Patrick Gillet (Bretagne Contrôle Laitier Ouest), Gérard Heumez (Genes Diffusion), Thierry Ménard (Prim’Holstein France), Jean-Michel Peudenier (OS Normande), Roxane Vallée (Institut de l'Elevage)
Performances et phénotypes Bovin lait
Issu des réflexions d’un groupe de travail sur l’évolution des statistiques du contrôle laitier, ce nouveau document dont la production a été cofinancée par FGE et le CASDAR, vient enrichir la collection des résultats du Contrôle Laitier de l’espèce bovine avec des indicateurs sur l’efficacité des carrières laitières. Ces derniers sont produits à partir des données du Système d‘information Génétique (SIG) et calculés à partir des informations sur les vaches dont la fin de vie a été constatée au cours de l’année de traitement.
Documents à télécharger

Les 10 indicateurs proposés pour évaluer l’efficacité des carrières laitières sont calculés à différentes échelles : nationale, régionale et raciale. A l’échelle nationale, en 2023, avec une durée de vie moyenne de 70,5 mois, l’âge en fin de vie des vaches laitières a augmenté de 0,6 mois en 4 ans (69,9 mois en 2020). Le nombre de lactations par carrière suit la même tendance passant de 2,87 en 2020 à 2,95 en 2023. Pour les vaches ayant terminé leur carrière en 2023, les 3 phases des carrières laitières se répartissent en moyenne selon les proportions suivantes : durée d’élevage des génisses 48%, durée de lactation 43% et durée de tarissement 9%. Sur les 4 années étudiées ces proportions tendent à évoluer sous l’effet de l’allongement de la durée de vie et de la diminution de la durée moyenne d’élevage des génisses qui passe en quatre années de 30,6 à 30,3 mois. Ces moyennes à l’échelle nationale sont à considérer en tenant compte d’une part de la variabilité observée sur les résultats, celle-ci étant exprimée dans la suite du document par les écart-types et les quartiles et d’autre part du biais potentiel induit par la disponibilité partielle de l’information « date de fin de vie » dans certaines régions. A l’échelle régionale, une variabilité des résultats entre régions est observée pour l’ensemble des indicateurs. Elle résulte de la variété des contextes locaux liés aux terroirs, aux races et aux systèmes de production.

Publications sur le même sujet : idele.fr/alonge/