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[Replay - UMT SABRE] Projet PARADEXE : Description des aires d’exercice et état des lieux du parasitisme dans des élevages non pâturants

Intervention réalisée par Marianne Berthelot et Carine Paraud (Anses) dans le cadre du webinaire animé par l'UMT SABRE le 20 Novembre 2025

Publié le par Marianne Berthelot (ANSES), Carine Paraud (ANSES), Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage)
Santé Bien-être Caprin
Des aires d'exercice sont de plus en plus fréquemment proposées en élevage caprin. Elles sont diverses quant à leur configuration et leur utilisation. Dans le projet PARADEXE, l'accent a été mis sur les aires extérieures dans des exploitations ne recourant pas, par ailleurs, au pâturage. Sont notamment étudiés les risques d'infestation auxquels pourraient être exposés les animaux. Les premiers résultats sont présentés

Le projet PARADEXE s’intéresse à l’utilisation des aires d’exercice dans les élevages caprins ne pratiquant pas le pâturage, avec deux objectifs :

  • Décrire les aires d’exercice mises en place par les éleveurs dans des systèmes non pâturants et la façon dont ils les utilisent par une enquête téléphonique
  • Mesurer le niveau d’infestation des chèvres de ces élevages par les strongles gastro-intestinaux par des analyses coproscopiques

Les résultats du premier traitement des données de l’enquête ont été présentés.

29 éleveurs ont été enquêtés par téléphone, dans 6 régions. Ils ont mis en place des aires d’exercice plutôt récemment (5 ans ou moins pour 18 d’entre eux). La majorité des aires décrites dans l’enquête sont enherbées.

Les pratiques d’utilisation des aires sont variables d’un élevage à l’autre, avec des aires accessibles entre 4 mois par an à toute l’année et des amplitudes quotidiennes d’accès évolutives au cours du temps.

Dans la plupart des élevages, tout le troupeau a accès aux aires, mais dans certains cas, certaines chèvres ne sortent jamais parce que, par exemple, il n’y a pas assez d’aires pour que tous les animaux sortent ou que l’organisation du bâtiment ne le permet pas.

Les premiers résultats des analyses parasitologiques montrent une grande diversité de profils d’infestation, avec une majorité d’élevage où aucune chèvre infestée n’a été identifiée alors qu’à l’inverse, 2 élevages présentent une forte infestation.

Tous les éleveurs semblent satisfaits de leur choix de donner un accès à l’extérieur à leurs chèvres, tous ont indiqué souhaiter poursuivre cette pratique.