Pratiques agro-écologiques et organisation du travail dans des exploitations de polyculture-élevage aux Antilles
Mémoire de fin d'étude de Justine Santamaria
Dans le cadre de ce stage, la méthode Bilan Travail Atelage (BTA) a été utilisée pour réaliser 15 enquêtes. Ainsi l’organisation du travail de chaque agriculteur sur l’année a été quantifiée et qualifiée, au sein de trois types de fermes : petites intensives en main-d’œuvre, moyennes extensives et moyennes intensives en capital. Les résultats montrent que les pratiques agroécologiques et l’organisation du travail diffèrent en fonction de la taille et du type d’ateliers.
Les pratiques agroécologiques telles que le couplage des ateliers animaux et végétaux sont liées au travail familial, alors que les pratiques telles que les rotations et associations de cultures sont liées au travail familial et salarié. Il y a une forte relation entre l’organisation du travail saisonnier et l’organisation des pratiques agroécologiques. Cette étude est pionnière dans l’analyse du facteur travail aux Antilles, de plus amples recherches pourraient aider les agriculteurs à choisir des pratiques plus efficaces en terme de temps de travail.
Ce stage a été co-encadré par Audrey Fanchone (Inra URZ Guadeloupe) et Nathalie Hostiou (Inra UMR Territoires Clermont-Ferrand). Il a été financé par le projet AgroEcoDiv.
Pour en savoir plus : Nathalie Hostiou (Inra)