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Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2023

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Francis Bougarel, Justine Robert (C.A. Cher (18)), Valentine Navereau (C.A. Côte d'Or (21)), Claude Vincent (C.A. Indre (36)), Jérémy Gervais (C.A. Loire (42)), Christelle Veau (C.A. Nièvre (58)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Jean-Baptiste Auger (C.A. Puy de Dôme (63)), Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71))
Circuits commerciaux Démarches de différenciation Revenu des éleveurs Bovin viande
Retrouvez toutes les évolutions de prix et de poids de vente des animaux de race charolaise commercialisés en 2023 : 400 824 données commercialise analysées de race charolais sur les 633 340 données collectées (toutes races confondues). Nous remercions vivement les responsables des organismes cités ci-dessous ainsi que leurs techniciens et informaticiens qui, en rendant possible la constitution d’un large échantillon de données commerciales, ont permis une analyse des ventes de la campagne 2023 sur le bassin charolais, à savoir: CADRAN CHATEAUMEILLANT (18), CCBE (23), ELVEA 21 - 89, ELVEA 71 - 58, FEDER [ELEVAGE (03), UCA (71), ELEVEURS BIO], SICABA (03), SICAFOME (58), SICAGEMAC (58),SICAGIEB (03), SICAREV COOP [CHAROLAIS HORIZON (71), ACTIS Bovins (42), COVIDO-BOVICOOP (63), CIALYN (89)].

En 2023, les taurillons issus du troupeau allaitant ont enregistré une hausse significative grâce à des mises à l’engraissement plus dynamiques en 2022-2023. Ce mouvement, combiné à une baisse des naissances, conduit à un net repli des exportations de broutards :

Les broutards légers (moins de 335 kg) se sont négociés en moyenne à 3,44 €/kg, après une hausse entre janvier et mars. Les cours se sont maintenus à un haut niveau malgré le creux estival et la MHE.

Les broutards lourds et repoussés (de plus de 335 kg) se sont commercialisés en moyenne à 3,43 €/kg. Sur le 1er semestre, le prix augmente de 14 % en raison d’une pénurie de broutards. La détection de la MHE explique en partie une baisse de prix observée entre septembre et novembre, maintenant le prix du broutard à 3,39 €/kg vif.

Avec une offre limitée et une forte demande, les cours des broutardes progressent encore en 2023. Pour les broutardes millésimées 2022, le prix moyen au kilo vif vendu augmente de 0,29 €/kilo vif par rapport à 2022 pour se situer à 3,15 €/kilo vif. Pour les broutardes millésimées 2023, l’augmentation est de 0,10 €/kg vif. Le prix moyen sur cette période (entre mai et décembre) est de 3,23 €/kilo vif.

Pour les génisses maigres plus âgées, la baisse d’effectifs atteint 10 % par rapport aux mises en marché de 2022. Le prix de vente du kilo vif a augmenté (+ 0,20 €), le poids moyen a augmenté de 22 kilos, ce qui a permis une progression significative du prix moyen de l'animal par rapport à 2022 (+ 151 €/tête).

Les effectifs de taurillons restent stables avec plus de 34 800 têtes pour le bassin charolais. Le jeune bovin charolais du bassin charolais s'inscrit dans une production de taurillon lourd, avec un poids moyen de 450 kg carcasse. Entre 2021 et 2022, le prix à la tête a augmenté de 109 €. Au cours de l’année les prix ne passent pas sous le plancher des 5 €/kg carcasse et il avoisine les 5,15 € en 2023 soit une progression de 22 centimes par rapport à 2022.

Au niveau national, la décapitalisation des troupeaux allaitants et laitiers se poursuit même si elle semble ralentir en 2023. Cette diminution d’effectifs de vaches finies est moins marquée dans les départements du bassin charolais. Les prix s’établissent en moyenne à 5,25 € par kilo carcasse et restent stables tout au long de l’année. Ils ont augmenté de 28 centimes par rapport à 2022. Le poids moyen progresse de 5 kilos par rapport à 2022 et affiche une moyenne de 452 kg carcasse.

Le nombre de vaches maigres est identique à celui de 2022, après une forte baisse entre 2021 et 2022 (-9,2 %). A poids constant, 706 kilos, leur prix à la tête s’est renchéri de 91 € entre 2022 et 2023 pour atteindre un prix moyen de 1 885 €.

Les volumes de génisses finies de 30-36 mois commercialisées ont ré-augmenté. (+7,5 % par rapport à 2022). Le manque de gros bovins finis et les prix élevés ont favorisé l’engraissement des génisses. Le prix du kilo carcasse a augmenté de 6 % par rapport à celui de 2022 : 5,46 €/kg carcasse au lieu de 5,13 €/kg carcasse.

 

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.