Rapport VARUME 2022 des races caprines
Bilan de variabilité génétique à partir des données de généalogies
Chaque année, IDELE met à jour les indicateurs de variabilité génétique construit à partir des données de généalogies. L'avantage des généalogies est qu'elles permettent une évaluation de la situation pour l'ensemble de la population, alors que les génotypages restent ciblés à un sous ensemble animaux - surtout en races allaitantes. Ils sont par ailleurs quasiment inexistants pour les races à petits effectifs.
Cela permet de suivre l’évolution des principaux critères de mesures de la variabilité génétique pour la population analysée (femelles nées lors des 4 dernières années, et leur père, mâles d’insémination) : éléments de suivi démographique des populations (croissance, pyramide des âges… ), intervalle de générations, qualité des généalogies des populations analysées (nombre moyen de générations remontées, évolutions du pourcentage d’ancêtres connus par génération et sexe… ), critères issus de la probabilité d’origine des gènes (nombre de fondateurs, ancêtres efficaces, nombre d’ancêtre expliquant 50% des gènes…), critères issus de la probabilité d’identité des gènes (consanguinité moyenne, parenté, taille efficace …).
Quelques chiffres :
Le bilan complet est disponible en bas de page sous forme de pdf téléchargeable.
Pour les races analysées, le nombre de générations connues est compris entre 3,5 (en chèvre des Pyrénées) et 10,6 (en chèvre Alpine). La consanguinité moyenne varie entre de 1,4 % (en chèvre des Pyrénées, mais à pondérer par le nombre de génération connu qui n’est pas très élevé) à 7,1 % (en chèvre de Lorraine). La consanguinité sur 3 générations, dite consanguinité proche, est comprise entre 0,4% et 2,5% (en chèvre de Lorraine). Le nombre d’ancêtre efficace est plutôt stable, sauf en chèvre du Massif Central, chèvre Poitevine et surtout en chèvre de Lorraine, où il diminue, ce qui traduit une augmentation du poids de certaines origines génétiques.