Mars 2023 : Un hiver particulièrement sec
Note agro-climatique et prairies - Numéro 1
L’hiver qui vient de s’écouler a été très contrasté, alternant les périodes froides et de redoux. Par conséquent, le printemps est en retard sur la majorité des régions. Côté précipitations, le cumul pluviométrique hivernal est déficitaire de 20% à 60% selon les régions. Le mois de février a été exceptionnellement sec, la série de 32 jours consécutifs sans pluie initiée fin janvier bat tous les records. Cette absence de précipitations a garanti une bonne portance des sols mais la pousse de l’herbe et le stock d’herbe sur pied n’étaient pas toujours suffisants pour amorcer la mise à l’herbe.
Le retour des pluies le 8 mars et les températures plus clémentes devraient permettre à l’herbe de bien démarrer en pousse. Les pluies conséquentes ont dégradé les conditions de portance, il est conseillé de reporter la mise à l’herbe. Si cela n’est pas envisageable, il est préférable de réduire le temps d’accès au pâturage ou de limiter le chargement instantané pour ne pas abîmer les prairies, ce qui impacterait négativement leur potentiel productif.
Cet hiver 2022-2023 s’ajoute à une année 2022 déjà très sèche, les nappes phréatiques n’ont pas pu se recharger correctement : 80 % des nappes affichent des niveaux modérément bas à très bas.