Optimiser la destruction d’une prairie temporaire à l’échelle de la rotation
Dans des fermes d’élevage en agriculture biologique, l’implantation de prairies temporaires, en plus de leurs qualités fourragères, assure la limitation des bioagresseurs (adventices, ravageurs et maladies) et améliore la fertilité des sols pour les cultures suivantes.
Afin de profiter de ce potentiel de fertilité, une culture de printemps exigeante en azote, type maïs, est classiquement implantée derrière une prairie temporaire. La destruction de la prairie en sortie d’hiver n’est pas toujours aisée en fonction des conditions météo et nécessite, la plupart du temps, le recours au labour. Cela déstructure la vie du sol et active rapidement la minéralisation de l’azote avec la remontée des températures. En cas de forte pluie d’orage, cet azote risque d’être perdu par lixiviation, d’autant plus que les jeunes cultures de printemps au faible système racinaire, n’ont pas encore consommé l’ensemble de l’azote disponible.
Afin de palier à ces problèmes, nous essayerons de détruire la prairie temporaire en conditions sèches estivales sans labour.