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Les lactations longues en élevage caprin
Les élements clés pour les maîtriser
Lorsque leurs conduites sont adaptées, les chèvres laitières ont la capacité de prolonger leur lactation, sans une nouvelle mise-bas, au-delà de la durée classique de 300 jours. Dans cet ouvrage, une lactation est considérée comme longue dès que sa durée dépasse 485 jours. En 2020, plus d’un quart des élevages en contrôle de performance comptaient une part significative du troupeau en lactation longue. Aujourd’hui, il s’agit d’une pratique bien installée dans les élevages, pour des raisons très diverses. Plusieurs projets conduits
récemment permettent de mieux connaître les caractéristiques de ces lactations pas comme les autres et de mettre en avant des clés de réussite.
La progression du recours aux lactations longues, source de souplesse dans la conduite des troupeaux, indique un intérêt pour cette pratique, et ce document met en évidence des performances de production intéressantes dans bien des situations. Cependant cette pratique ne peut être mise en œuvre dans tous les contextes. En effet, des échecs existent lorsque tout ou partie des conditions de réussites ne sont pas réunies. La conduite en lactation longue constitue une stratégie de gestion du troupeau à part entière qu’il faut raisonner dans sa globalité. Des études restent à mener pour mieux comprendre l'ensemble des mécanismes conduisant à ces échecs afin de préciser les modalités de choix et de pilotage des lactations et ainsi mieux répondre aux différents objectifs des éleveurs.
En attendant, en élevage, les conseillers ont pu observer de nombreuses pratiques et soulèvent plusieurs points de vigilance développés dans ce dossier : choix des chèvres, alimentation, allotement, organisation du travail sont à considérer pour éviter les écueils, sans oublier la gestion du renouvellement et la livraison du lait ou la transformation des fromages
L’élevage des chevrettes : recommandations techniques pour une croissance réussie
Élément-clé de l’efficacité technico-économique des exploitations caprines, l’élevage des chevrettes n’avait pourtant pas fait l’objet d’un guide pratique depuis plus de 40 ans. C’est désormais chose faite ! Les lecteurs trouveront dans cet ouvrage des recommandations techniques et des conseils pratiques pour maîtriser et optimiser la croissance des chevrettes, depuis leur naissance jusqu’à leur première mise-bas. Outre la conduite de l’alimentation, largement documentée, sont aussi abordées les conditions de logement, la gestion de la santé et du bien-être des animaux ainsi que leur mise à la reproduction. Rédigé dans le cadre du Groupe d’Alimentation Caprine (GAC) par des spécialistes de l’élevage caprin issus de la recherche et du développement, du conseil en élevage et de l’enseignement agricole, cet ouvrage de référence s’adresse aux éleveurs (installés ou en devenir), techniciens, enseignants et étudiants.
L'alimentation pratique des chèvres laitières
Un guide alliant approche pratique et compréhension de l'essentiel des concepts de la nutrition
En production laitière caprine, l'alimentation du troupeau constitue l'un des facteurs majeurs de la réussite de l'élevage, tant du point de vue technique qu'économique. Elle suppose de bien connaître les besoins des animaux et de maîtriser la qualité de la ration et les quantités distribuées. Cet ouvrage de référence aborde en détail tous les aspects du rationnement des chèvres tout au long du cycle de production : besoins alimentaires et recommandations d'apports, alimentation minérale et vitaminique, méthode de raisonnement du rationnement, principes pour élaborer une ration équilibrée et saine, mode de distribution de la ration et choix des principaux aliments.
Se voulant résolument pratique, ce guide propose en complément 32 rations-types établies en fonction du niveau de production des chèvres, de leur stade physiologique (gestation, début, milieu ou fin de lactation) et déclinées pour différents fourrages. Il trouvera des applications concrètes dans tous les systèmes d'alimentation : rationnement à l'auge, pâturage et pastoralisme.
Richement illustré et pédagogique, il s'adresse aux éleveurs et aux techniciens caprins, ainsi qu'à tous ceux qui s'intéressent à l'alimentation des chèvres.
Des indicateurs liés à l'observation des troupeaux pour ajuster le rationnement des chèvres laitières
Au delà du rationnement, le pilotage du troupeau au quotidien passe avant tout par l'observation
Dans le cadre du programme Casdar SYSCARE (Systèmes caprins d’alimentation respectueux de l’environnement) dont l’objectif était d’améliorer l’efficience alimentaire des troupeaux caprins laitiers tout en limitant les impacts environnementaux, une méthode globale de pilotage de l’alimentation intégrant les indicateurs zootechniques et environnementaux à appliquer en élevage a été élaborée. Ces indicateurs sont intégrés dans un outil informatique ALCARE.
Les 11 fiches d’indicateurs zootechniques présentées dans ce document sont reprises dans le calcul des facteurs de risques et des propositions de corrections à réaliser. Les indicateurs sont les suivants :
- les notes d’état corporel la composition du lait et sa variation ponctuelle
- l’urée du lait
- les variations ponctuelles du volume de lait produit
- les variations plus durables du volume de lait produit
- les variations ponctuelles d’ingestion
- les refus de fourrage
- l’interprétation du tri alimentaire
- la rumination d’un lot
- les fèces
- les changements de comportement du troupeau et les alertes
Chaque fiche reprend les objectifs, les repères, l’interprétation, les ajustements proposés et la méthode.
Le pâturage en élevage caprin
Piloter la conduite du troupeau au pâturage en alliant performances, gestion de l'herbe et maîtrise du parasitisme.
En élevage caprin, le pâturage pose encore de nombreuses questions, tant sur la gestion des surfaces en herbe, la maîtrise des parasites, que sur le comportement alimentaire de la chèvre à l'herbe… Pourtant, le pâturage représente une opportunité pour limiter le coût de la ration. À qui s'adresse ce type de conduite ? Est-il envisageable dans votre élevage ? Comment s'y préparer ? Comment le gérer sur l'année et au quotidien ?
e pâturage permet de réduire le coût alimentaire de la ration tout en répondant à la recherche d'autonomie fourragère et protéique, ainsi qu'aux attentes sociétales actuelles.
Il demande néanmoins une technicité en matière de gestion de l'herbe et du parasitisme gastrointestinal, une réactivité et une flexibilité pour s'adapter au quotidien.
Ce guide technique sur le pâturage a pour objectif de présenter les intérêts et inconvénients de cette conduite pour l’alimentation des chèvres (partie 1).
Il fait le point sur les questions à se poser (partie 2), les éléments à réfléchir et à mettre en place avant de se lancer dans le pâturage (partie 3).
Il comporte aussi une partie plus théorique présentant les grandes lois qui régissent le pâturage autour de l’ingestion et du comportement à la pâture, des strongles gastrointestinaux, de la pousse de l’herbe… (partie 4). Il poursuit sur des parties plus techniques concernant l’organisation d’une saison de pâturage (partie 5) et les indicateurs de pilotage au quotidien (partie 6).
Il conclut sur des témoignages d’éleveurs, rappelant la diversité des systèmes existants (partie 7). Il n’y pas un, mais bien des pâturages !
L'enrubannage en élevage caprin
Récolter l'herbe au bon stade pour une meilleure valorisation
En élevage spécialisé caprin, la première coupe de foin n’est pas souvent à la hauteur des exigences des chèvres.
Enrubanner cette 1ère coupe permet plus facilement de récolter un fourrage de qualité et de valoriser au mieux l’herbe de l’exploitation.
La récolte de l’herbe sera également favorisée à l’automne. Ce mode de conservation par voie humide, en milieu anaérobie et acide, induit une limitation des pertes de valeur alimentaire, mais augmente également les risques liés à la conservation. Il faut alors être attentif lors de la récolte et de la distribution de ce fourrage aux chèvres.
Ce guide technique sur l’enrubannage a pour objectif de présenter les intérêts et les limites de ce fourrage pour l’alimentation des chèvres. Il met également en avant les pratiques favorables pour produire un bon enrubannage et pour le valoriser au mieux dans la ration des chèvres. Enfin des éleveurs apportent leurs témoignages sur ce fourrage. Cela permet de montrer la diversité d’utilisation de ce fourrage : enrubannage de luzerne ou de RGI ? Part d’enrubannage dans la ration ? Période d’apport d’enrubannage ? …
Le séchage en grange en élevage caprin
Un outil à maîtriser pour des fourrages de qualité bien valorisés
En séchant l'herbe verte en grange, environ 2 % des éleveurs français produisent du foin ventilé. Cette technique facilite la préservation de la qualité de l'herbe récoltée et la distribution du fourrage. Mais attention à l'investissement !
Pour être intéressant économiquement, le séchage en grange nécessite de bien valoriser le foin ventilé dans la ration des chèvres. Une économie de concentrés est nécessaire.
L’Institut de l’Élevage et ses partenaires vous proposent un guide technique pour bien penser son projet de séchage en grange.
De la conduite de la prairie et de l'alimentation des chèvres, en passant par les éléments clefs pour réfléchir la construction d'un séchoir, ce guide vous aidera à monter votre projet de séchoir.
Vous y trouverez également toutes les informations nécessaires pour mettre en place ce système alimentaire, ainsi que vous perfectionner. Huit témoignages d’éleveurs illustrent ce guide !
La ration mélangée en élevage caprin
Un pilotage à adapter aux comportement des chèvres
Les rations mélangées sont peu développées en élevage caprin car elles nécessitent de trouver un compromis entre la sauvegarde d’une fibrosité physique et la limitation du tri alimentaire. L’enjeu dans les deux situations est de réduire les risques métaboliques. Les rations mélangées représentent pourtant une opportunité de simplification du travail dans les grands troupeaux.
Le guide sur la ration mélangée vous apportera des réponses techniques et concrètes à la fois sur votre projet : ce type de ration est-il envisageable dans votre élevage ? Quels aliments et matériel choisir ? Il aborde également dans le pilotage de la ration mélangée : quelles précautions prendre dans sa réalisation ? quelles précautions prendre pour éviter tout risque sur mes chèvres ?
L'affouragement en vert en élevage caprin
Mieux valoriser les surfaces et réduire les coûts alimentaires
Depuis quelques années, l’affouragement en vert connaît un regain d’intérêt en production caprine.
Cette technique d’alimentation est-elle faite pour vous ? Est-elle adaptée à votre système d’élevage ? Ce guide a pour ambition de répondre à ces questions en décrivant, pas à pas et dans le détail, le pilotage de l'affouragement en vert dans les élevages de chèvres français.
En apportant l'herbe verte directement aux chèvres, environ 6 % des éleveurs français diminuent le coût alimentaire et valorisent la surface fourragère, parfois trop éloignée ou trop contraignante pour envisager du pâturage. Mais attention aux charges de mécanisation.
L'affouragement en vert permet d'offrir de l'herbe verte aux animaux là où le pâturage est compliqué et de diminuer le coût alimentaire tout en valorisant mieux la surface fourragère, même éloignée ou morcelée. En revanche, pour être intéressant économiquement, l'affouragement en vert nécessite de bien maîtriser les coûts de mécanisation, à calibrer en fonction de la taille des troupeaux et des distances à parcourir. D'un point de vue travail, l'affouragement en vert demande aussi un parcellaire proche et des bâtiments adaptés.
Ce guide technique apportera des réponses aux éleveurs de chèvres qui souhaitent mettre en place de l'affouragement en vert dans leur élevage ou améliorer leur pratique ! Informations techniques, témoignages d'éleveurs et références scientifiques seront la base de ce document.