Cela nécessite :

• d’identifier les caractéristiques, attentes et besoins des nouveaux candidats à l’activité agricole ;
• d’élaborer des modalités de coopération entre organisations de développement pour traiter un enjeu qui implique une pluralité de structures.

Un caractère innovant significatif de ce projet est sa dimension multi-partenariale. Le renouvellement des actifs n’a encore jamais été abordé avec un tel panel diversifié d’acteurs du développement agricole (Institut technique, Enseignement, Recherche, Coopératives agricoles et CUMA à différents niveaux d’organisation, Chambres d’agriculture, Associations cherchant à faciliter l’arrivée de nouveaux types de publics dans le secteur). Ce large partenariat favorisera l’appropriation des résultats et une diffusion des propositions du projet la plus large possible.

Il est articulé en 3 axes de travail :

• La création de dispositifs transversaux de production de connaissances sur le renouvellement des actifs.
  • Etat des lieux et construction d'un diagnostic partagé au niveau national [débat contradictoire ; consensus et dissensus]
  • Valorisation des nouvelles informations apportées par le recensement agricole 2020
  • Approfondissement du diagnostic à l’échelle régionale et organisation de focus group avec acteurs locaux
  • Cartographie des données et des flux
  • Attitudes, attentes, projets et trajectoires réelles des candidats à l’installation 
• L’étude de dynamiques d’installation innovantes et de leur accompagnement
  • Analyser des études de cas :
    • Installations collectives (projets collectifs de NIMA, mais aussi succession sur ferme familiale avec accueil de nouveaux associés pour un nouveau projet)
    • Installations territorialisées, favorisées par des collectivités locales ou acteurs territoriaux en termes d’accès au foncier (portage,…), originales en termes de commercialisation des produits, de lien aux citoyens et au territoire
    • Installations appuyées par des dispositifs coopératifs (des espaces tests au soutien de coopératives dans des projets individuels).

• La mutualisation d’outils d’accompagnement et de sensibilisation ainsi que la communication et la diffusion des résultats
  • Élaboration des modalités de coopération entre organisations de développement pour traiter un enjeu qui implique une pluralité de structures
  • Création d’une boîte à outils
  • Implication de l’enseignement agricole
  • Réalisation le bilan du projet : Recommandations concernant les politiques publiques et Organisation d’un séminaire de clôture