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Traitements par des anthelminthiques de synthèse : quand et qui traiter ?

Publié le par Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage), Philippe Jacquiet (ENV Toulouse)
Les strongles gastro-intestinaux sont responsables d’infestations souvent insidieuses et chroniques qui affectent la production et le bien-être animal. Face à ces strongyloses digestives, l'élaboration d'outils d’aide à la décision permettent d'éviter l’utilisation systématique d’anthelminthiques de synthèse grâce à une analyse de la situation de chaque exploitation

Pour définir quand et qui traiter, il convient tout d'abord de s'appuyer sur un diagnostic. C'est en ce sens que sont développés différents outils tels que la coproscopie de mélange ou des PCR quantitatives multiplex.

   

Identifier les animaux à risque

  

L'identification des animaux à risque nécessitant un traitement ciblé repose sur différents indicateurs :

  • indicateurs cliniques : index FAMACHA corrélé à l'anémie due aux infestations par Haemonchus contortus, index DISCO lié à la présence de diarrhée, notes d'état corporel,
  • indicateurs cliniques ou zootechniques : altérations de courbe de croissance.

Ces indicateurs ont été évalués dans les conditions d'élevage français.

 

Les indicateurs utilisables chez les caprins pour le traitement ciblé et le traitement sélectif ont été présentés lors du satellite des 3R dédié au parasitisme.

  

Retrouvez ci-dessous la présentation d'Hervé Hoste :

 

 

Développement de systèmes experts pour analyser la conduite du pâturage et les risques parasitaires

 

En élevage bovin, un système expert informatisé est actuellement disponible (Parasit'info). Il permet un diagnostic personnalisé du risque parasitaire en fonction de la conduite d'élevage et des données météorologiques, et ainsi de mieux raisonner le moment et le type de traitement à mettre en œuvre. Il permet également d'évaluer la pertinence de certaines pratiques (ou modifications de pratiques) de pâturage.

 

Retrouvez ci-dessous la présentation d'Alain Chauvin (UMT Santé des troupeaux bovins, UMR BioEpAr, Oniris) sur l'apport d'un simulateur du risque parasitaire pour adapter les traitements au risque

 

En élevage caprin, une méthode HACCP-like a été mise au point pour faciliter l'identification des périodes à risque et de proposer des mesures correctives à partir de l'analyse de la conduite du pâturage et du troupeau. Un logigramme fondé sur des données calendaires et d'utilisation du pâturage est en cours de développement de manière à analyser les conduites de troupeaux et leurs conséquences sur le parasitisme.

 

Une présentation pratique de la gestion du parasitisme en caprins a été réalisée par Yves Lefrileux (Institut de l'Élevage)lors des 5ièmes journées techniques caprines. Accédez au diaporama.

 

Contacts

Philippe Jacquiet

 Courriel : p.jacquiet(at)envt.fr  

Hervé Hoste

 Courriel : h.hoste(at)envt.fr