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Systèmes ovins de l'Ouest - conjoncture 2014

Des références pour le conseil et la prospective

Publié le par Vincent Bellet (Institut de l'Elevage), Nathalie Augas (C.A. Charente (16)), Gilles Clénet (C.A. Loire Atlantique (44)), Laurent Fichet (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Stéphane Migné (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Alain Gouëdard (CA Bretagne), Béatrice Griffault (C.A. Vienne (86)), Gérard Hoppenreys (C.A. Deux-Sèvres (79))
Ce dossier présente les résultats économiques en conjoncture 2014 de 14 cas-types ovins des 3 régions de l'Ouest (Poitou-Charentes, Pays de la Loire et Bretagne). L’année 2014 a vu la poursuite de la hausse du prix des agneaux et la confirmation du repli des prix des principales matières premières. Cette année de transition concernant la PAC se caractérise aussi par une réduction des DPU, mais une revalorisation de l’Aide ovine et des ICH. D'où une amélioration du revenu pour la majorité des systèmes ovins.

Le prix des agneaux à la hausse et celui des intrants à la baisse.

 

La hausse du prix des agneaux s’est accompagnée d’un retour à une courbe de prix plus classique, avec un écart de l’ordre d’1 €/kg de carcasse entre le pic de contre-saison (avril) et le creux de saison (octobre). Pour la première fois depuis 2009, l’IPAMPA (indice des prix d’achat des moyens de production agricole) ovin viande est en recul : -2,2% par rapport à 2013. La baisse est particulièrement significative pour les aliments achetés (près de 7%), mais aussi pour les engrais et l’énergie (près de 5%). La conjoncture 2014 s’est donc révélée favorable pour la plupart des éleveurs spécialisés, même si elle a moins bénéficié aux systèmes les plus autonomes ou vendant principalement en saison. Selon les systèmes, le revenu à espérer par UMO se situe entre 23 000 € et 31 000 €, pour 450 à 600 brebis/UMO. Attention cependant à ne pas relâcher les efforts en matière de maîtrise de la consommation de concentré : les prix des aliments semblent déjà repartir à la hausse.

 

Des tendances variables pour les systèmes mixtes

 

En Poitou-Charentes, la baisse des prix des céréales a été relativement limitée, d'où un maintien du revenu à espérer pour les systèmes associant cultures et ovins viande (37 000 € pour 400 brebis et 75 ha de cultures). La situation est proche pour lorsqu'un atelier bovin naisseur est associé aux ovins. Ce n'est pas le cas lorsque les ovins sont associés à un atelier naisseur-engraisseur, mais les revenus à espérer restent proches (autour de 25 000 € par UMO). Avec des bovins lait ou des volailles associés aux ovins, l'amélioration du revenu est plus significative, du fait d'une conjoncture 2014 porteuse pour ces différentes productions.

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