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Systèmes ovins de l'Ouest - conjoncture 2013

Des références pour le conseil et la prospective

Publié le par Vincent Bellet (Institut de l'Elevage), Nathalie Augas (C.A. Charente (16)), Gilles Clénet (C.A. Loire Atlantique (44)), Laurent Fichet (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Stéphane Migné (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Alain Gouëdard (CA Bretagne)
Ce dossier présente les résultats économiques en conjoncture 2013 de 14 cas-types ovins des 3 régions de l'Ouest (Poitou-Charentes, Pays de la Loire et Bretagne). La conjoncture 2013 a d’abord été marquée par des cours plus élevés au second semestre qu’au premier, favorisant les systèmes les plus herbagers et pénalisant ceux axés sur la production à contre-saison. D’autant que ceux-ci ont particulièrement subi la poursuite de l’inflation des charges.


Tendance à la hausse pour les systèmes spécialisés

 

Le revenu de la plupart des cas-types spécialisés est en augmentation, notamment du fait de la maîtrise de la consommation de concentré, un des fondamentaux de leur construction (en général de l’ordre de 5 à 7 kg de concentré par kg de carcasse d’agneau produit). Le cas-type tout herbe (S6, Montmorillonnais) bénéficie de plus de la baisse du prix des céréales achetées, avec une progression du revenu de 11%. A l’opposé, le cas-types les plus orienté sur la contre-saison subit une baisse de 3% du revenu (S1, Bretagne). Pour ces systèmes spécialisés, avec 450 à 600 brebis par unité de main-d’œuvre, les revenus sont compris entre 23 000 et 30 000 euros par UMO.

 

 

Evolutions contrastées pour les systèmes mixtes

 

Les cas-types ovins-cultures sont fortement affectés par la baisse des prix des céréales et oléagineux (baisses de l’ordre de 40%), mais conservent des revenus de l’ordre de 35000 € par UMO (avec 400 brebis sur 120 hectares de SAU). Les cas-types ovins-bovins viande se maintiennent à des revenus de l’ordre de 25 000 € par UMO (pour 500/600 brebis et 60 vaches en naisseur/naisseur-engraisseur pour 2 UMO). Les cas-types ovins-bovins lait (300 brebis et 350 000 litres pour 2 UMO) obtiennent les meilleurs résultats, à 38 000 € de revenu par UMO. En revanche, la conjoncture moins favorable en volailles se traduit par une baisse du revenu de 15% (400 brebis et 2 600 m² de volailles pour 2 UMO, 25 000 € de revenu par UMO).

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