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Repères techniques et économiques 2022-2023 des fermes bovins lait en Normandie

Publié le par Amandine Menet (Institut de l'Elevage), Séverine Burel (C.A. Seine Maritime (76)), Cédric Garnier (C.A. Eure (27)), Florine Gervais (C.A. Orne (61)), Fanny Leray (C.A. Calvados (14)), Lerouge Adélaïde (C.A. Calvados (14)), Mickaël Quinette (Chambre d'Agriculture de Normandie)
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Les exploitations du réseau réparties sur les départements de Normandie font l’objet d’un suivi technique et économique : une quarantaine d’exploitations, en croisière, sont support de l’analyse présentée. Ces exploitations sont réparties en 9 groupes selon leur système de production (une exploitation donnée peut être présente dans plusieurs groupes).

Rappel de l'année climatique

L’année 2022 a été caractérisée par une grosse sécheresse estivale après un printemps favorable et avant un automne également propice à la pousse de l’herbe. La distribution d’une ration complète en été a été nécessaire et permise par d’important stocks faits en 2021. Le printemps et l’automne 2022 ont permis la réalisation de stock en qualité et du pâturage automnal et hivernal.

 

Conjoncture 2022-2023

Les prix en viande (4,50 €/kg pour une vache de réforme) et en lait (+ de 400 € en prix de base) ont atteint un seuil inédit. Il y a eu une moindre augmentation des prix en AOP et bio (signe de qualité). On constate un écrasement de l’écart entre le cœur de gamme et le haut de gamme à la fois sur le lait et sur la viande. Le début de la guerre en Ukraine a accentué l’inflation préexistante sur les intrants quel qu’ils soient. Le coût du carburant a augmenté de 58%. Le coût des engrais a suivi (91% sur la potasse, + de 70% sur le phosphore). Les éleveurs ont pu limiter l’impact grâce à leurs stocks et à une réduction des apports. Les autres intrants ont augmenté par la suite (un prix du colza à plus de 400 €).

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