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Conjoncture économique des systèmes bovins Charolais - Campagne 2021

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Justine Auger (EDE Puy-de-Dôme (63)), Francis Bougarel, Stéphane Brisson (C.A. Loire (42)), Laurène De Nicolay (C.A. Cher (18)), Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71)), Valentine Navereau (C.A. Côte d'Or (21)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Christelle Veau (C.A. Nièvre (58)), Justine Robert (C.A. Cher (18)), Claude Vincent (C.A. Indre (36))
Ce document présente l'actualisation économique du dossier des cas-types bovins viande pour la zone Charolaise en conjoncture 2021. Les fiches cas-types formalisées modélisent le fonctionnement d’exploitations dans leurs grands équilibres structurels et économiques. Elles fournissent les principaux indicateurs technico-économiques nécessaires à la mise en œuvre de diagnostics d’exploitation dans le cadre de suivis de l’atelier ou dans les études de projet (installation, modernisation). Cet ensemble de cas-types présenté est représentatif de la diversité des exploitations bovins viande présente au sein du Bassin Charolais, chaque cas-type faisant la synthèse de plusieurs exploitations suivies dans le cadre des réseaux d’élevage.

Ce document présente l'actualisation économique du dossier des cas-types bovins viande pour la zone Charolaise en conjoncture 2021.

Pour les systèmes herbagers, le produit total des exploitations est, soit stable, soit en légère augmentation entre 2020 et 2021 (de - 0,3 % à 8,5 %), en raison d’un produit de vente bovine en progression. Cette progression permet de compenser la hausse des charges opérationnelles et de structure chez la plupart des systèmes naisseurs de mâles maigres et femelles finies. Ces derniers voient l’EBE avant salaries progresser de 2 à 4 %. Chez les éleveurs de mâles et femelles maigres, la situation est plus diversifiée, l’EBE diminue légèrement (de -1 % à 6 %) ou à contrario progresse entre 6 % à 15 %.

Pour les systèmes diversifiés avec des cultures, les produits des cultures de vente sont en hausse (+ de 15 % en moyenne par rapport à 2020). Quant aux produits issus des ventes bovines, ils progressent mais en moindre mesure (de +2 à +8 %). La hausse des charges se trouvent ainsi compensée. L’EBE avant salaire augmente de + 3 à + 23 % en fonction de la sole cultures mise en place.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.