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Résultats technico-économiques des fermes du réseau d'élevage Charolais - données 2020

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Francis Bougarel, Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71)), Laurène De Nicolay (C.A. Cher (18)), Claude Vincent (C.A. Indre (36)), Christelle Veau (C.A. Nièvre (58)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Lucille Boucher (C.A. Puy de Dôme (63)), Stéphane Brisson (C.A. Loire (42)), Vincent Doal (C.A. Côte d'Or (21))
Ce document vous présente les résultats des 49 fermes, en agriculture conventionnelle, suivies dans le cadre du Réseau d’élevage Charolais, sur l’année 2020 et permet d’observer leur évolution par rapport à l’année précédente.

Ce réseau est construit pour couvrir la diversité des systèmes bovins viande présents dans le bassin Charolais.
Vous trouverez dans une première partie les résultats moyens de l’ensemble des 49 fermes, puis dans une seconde partie, les résultats des fermes réparties en fonction de la commercialisation des mâles et des femelles, à savoir :

 

  • 16 exploitations herbagères, produisant des mâles et des femelles maigres,
  • 8 exploitations herbagères produisant des mâles maigres et des femelles finies,
  • 7 exploitations avec des cultures, produisant des mâles maigres et des femelles finies,
  • 13 exploitations finissant l’ensemble de leurs animaux.

Entre 2019 et 2020, à dimensions et moyens de production comparables, l’EBE moyen avant salaires des fermes du réseau Charolais s’accroît de 2 820 € (+ 3 %). Le produit bovin augmente (plus d’UGB, plus de kilos vifs produits par UGB), ceci malgré des cours à peine reconduits (hausse des cours du gras, baisse des cours du maigre jeune). Le produit des cultures recule fortement. Si les rendements des oléo-protéagineux sont inégaux, ceux des céréales à paille, eu égard aux aléas climatiques de la campagne, ont baissé de l’ordre de 15 %. La légère progression des cours n’a pu compenser cette chute de rendement. Le volume global des aides est stable et leur part relative se maintient à 31 % du produit brut. Les charges opérationnelles sont stables, dans les trois catégories décrites dans le tableau ci-contre. Fait remarquable, les charges de structure ont fortement diminué (- 3,5 %), à l’inverse de ce que l’on pouvait constater chaque année. C’est le recul des postes carburants, entretien de matériel et cotisations sociales qui explique ce phénomène. Toutes choses égales par ailleurs, cette diminution des charges de structure induit une petite amélioration de l’efficacité économique de notre échantillon constant : le rapport EBE/Produit Brut gagne 1 point, pour s’établir à 33 %. Les annuités moyennes baissent d’environ 1 000 €. Le revenu disponible global augmente de 3 560 € et le revenu disponible/UMO exploitant gagne 2 236 € (soit + 9 %/2019).

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.