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Consommations d’énergie dans les fermes laitières INOSYS de l’Ouest

Des résultats observés – 2021/2022

Publié le par Anne-laure Dutertre (Institut de l'Elevage), Denis Follet (CRA Bretagne), Tanguy Bodin (CRA Bretagne), Sophie Tirard (CRA Bretagne), Nadine Abgrall (CRA Bretagne), Jean-Claude Huchon (CRA Pays de la Loire), Coralie Zielinski, Guillaume Chevalier (CRA Pays de la Loire), Charlotte Morin (CRA Pays de la Loire), Domitille Rondeau (CRA Pays de la Loire), Laurent Gaboriau (CRA Pays de la Loire)
Le terme « crise énergétique » est dans tous les esprits. Pour poser les bases d’une discussion, l’équipe Bretagne-Pays de la Loire du dispositif Inosys-Réseaux d’Elevage vous propose un état de situation des consommations d’énergie observées sur l’année 2021 dans les 79 exploitations laitières suivies. Ces chiffres sont des moyennes des résultats observés dans les élevages, ne faisant l’objet d’aucune pondération ou stratification. Ils ne sont donc pas extrapolables à l’ensemble des élevages des deux régions.

NOUVEAU CONTEXTE DE PRIX ANXIOGENE

L’augmentation et/ou la volatilité des prix de l’énergie n’est pas une donnée nouvelle. Mais les niveaux atteints en 2022 : 1.44€/l (hors TVA) pour le GNR et 74 cts€/kWh pour l’électricité sur le marché spot préoccupent de plus en plus les entreprises.

 

CONSOMMATIONS EN ENERGIE DIRECTE ET INDIRECTE

En moyenne les ateliers laitiers consomment 2680 MJ dont 59% en énergie directe (carburants + électricité). En fonction des systèmes laitiers (conventionnel/agrobiologie et part de maïs dans la SFP lait) cette proportion évolue. Une exploitation en agrobiologie sera proportionnellement plus impactée par la hausse des carburants VS celle des prix des concentrés qu’une exploitation ayant plus de 45% de maïs dans la SFP lait.

 

FOCUS ENERGIE DIRECTE

Dans l’échantillon, produire 1000 L de lait mobilise 20l de GNR et 67kWh pour un coût global de 24€/1000L en 2021. Une projection des hausses de tarifs 2022 conduit à une augmentation de la facture des énergies directes de plus de 35%. Sur la base d’une comparaison ramenée par unité de production, il n’existe pas de différence significative entre les différents systèmes fourragers.

La variabilité des données observées au sein de l’échantillon pourrait être mise en perspective des équipements, des pratiques, de la structure parcellaire des exploitations…