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Synthèse régionale des données ovins viande Grand Est - 2020

Publié le par Gilles Saget (Institut de l'Elevage), Dominique Candau (C.A. Vosges (88)), Alain Demoulin (C.A. Marne (51)), Emilie Guerre (C.A. Meuse (55)), Julia Houvenaghel (C.A. Ardennes (08)), Laurent Keller (C.A. Meurthe-et-Moselle (54)), Margaux Kenens (C.A. Aube (10) - C.A. Haute-Marne (52)), Jean-Pierre Saulet-Moes (C.A. Alsace), Christelle Vaillant (C.A. Moselle (57))
Ce document présente la synthèse des résultats techniques et économiques de 26 fermes ovines du dispositif INOSYS-Réseaux d’élevage ovins viande de la région Grand Est. Ces fermes relèvent pour partie du socle national régulièrement stockées dans la base de données Diapason et des exploitations du socle régional. Les résultats sont ceux de la campagne fourragère 2020. Cette synthèse n’a pas une vocation statistique mais met à disposition des références. Les exploitations qui sont présentées dans ce document se trouvent à des stades d’évolution plus ou moins proches de l’optimum. L’évolution pluriannuelle sur 5 ans concerne un groupe de 16 exploitations à échantillon constant.

CONTEXTE DE L'ANNÉE 2020 : TROISIÈME SÉCHERESSE CONSÉCUTIVE SUR LE GRAND EST

Très peu de cultures épargnées…

Toutes les cultures ont été impactées avec des rendements à la baisse : en moyenne - 25 % à – 30 % en orge de printemps et en colza, - 15 % en orge d’hiver, - 10% à -30 % en maïs grain non irrigué. Seul le blé tire son épingle du jeu (légèrement supérieur à la moyenne quinquennale). Derrière ces moyennes se cache une très forte hétérogénéité, même à l’échelle locale. La quantité de paille produite à l’hectare est également très faible (environ 2 t/ha).

Un nouveau déficit fourrager

Les premières coupes sur prairies temporaires ont été réalisées dès mi-avril, et mi-mai sur les prairies permanentes. Les rendements de ces fauches précoces sont en baisse de 20% (2 TMS/ha à 2,8 TMS/ha). C’est le résultat de la précocité de ces fauches et du printemps sec. Les conditions météo ont permis de réaliser la majorité des foins avant fin mai. Globalement, les rendements sont plus faibles de 25 %, avec de grosses disparités entre parcelles allant jusqu’à -50 % dans les terres superficielles ou froides. Ce déficit fourrager est accentué par l’absence de regains derrière les foins.

L’affouragement aux parcs dès la mi-juillet a amputé les stocks. Certains éleveurs ont décidé de rentrer leurs brebis allaitantes dès fin août pour les naissances d’automne.

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