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Résultats techniques et économiques caprins 2018/2019 - Rhône-Alpes et Saône-et-Loire

INOSYS -RÉSEAU D’ÉLEVAGE CAPRIN - RÉGION RHÔNE ALPES et SAÔNE ET LOIRE

Publié le par Christine Guinamard (Institut de l'Elevage), Nathalie Morardet (Association de filière Caprin Auvergne Rhône-Alpes), Alessio MORO (ADICE), Anne Eyme-Gundlach (C.A. Drôme (26)), Philippe Allaix (C.A. Loire (42)), Agnès Liard (C.A. Rhône (69)), Jean-Luc Nigoul (C.A. Saône et Loire (71))
Cette synthèse présente les résultats techniques et économiques 2018 des exploitations caprines laitières et fromagères suivies dans le cadre du dispositif INOSYS Réseaux d’élevage. En 2018, les résultats de 203 exploitations ont été recueillis, par les techniciens des Chambres d’agriculture, des Contrôles Laitiers et des Syndicats caprins : 130 exploitations sont suivies au titre du Socle National (30 pour la région Rhône-Alpes et Saône-et-Loire), les autres grâce à des financements régionaux (sur Rhône-Alpes et Saône-et-Loire, 3 fermes en AB grâce au financement du programme bio Massif Central et 3 fermes sur autofinancement).

En 2018, en Rhône-Alpes, les revenus des producteurs laitiers s’établissent en moyenne à 25 480 €/UMO exploitant (quart inférieur : 10 310 € et quart supérieur : 52 220 €).

Du côté des fromagers, les revenus sont en moyenne à 31 200 €/UMO exploitant (quart inférieur : 16 960 € et quart supérieur : 61 700 €).

 

L’évolution entre 2018 et 2019 des revenus moyens est minime. Les évolutions des montants des produits et des charges se sont neutralisées. L’augmentation des chiffres d’affaires, grâce principalement à des livraisons en hausse et un prix du lait qui gagne quelques euros, a été annihilée par la progression quasi équivalente de l’ensemble des postes de charges. La hausse du prix des aliments achetés et pour certains les achats supplémentaires de fourrages destinés à pallier les effets de la sécheresse ont contribué à l’augmentation des charges opérationnelles. De leur côté, les charges de structure continuent inexorablement de grimper.

 

2019 a encore été marqué par la canicule. Si certaines zones ont vu des baisses de production de fourrages pouvant aller jusqu’à 50 % et une saison de pâturage écourtée, d’autres avec des récoltes précoces, de l’irrigation, des orages au bon moment, des repousses d’automne, ont limité les pertes.