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Résultats des élevages ovins laitiers, Pyrénées-Atlantiques 2018

Repères techniques et économiques 2018

Publié le par Emmanuel Morin (Institut de l'Elevage), Odile Sallato (C.A. Pyrénées Atlantiques (64)), Jean Beudou, Mathias Duhart (C.A. Pyrénées Atlantiques (64)), Isabelle Haïçaguerre (C.A. Pyrénées Atlantiques (64)), Sandrine Merlin (C.A. Pyrénées Atlantiques (64)), Catherine de Boissieu (Institut de l'Elevage)
Au cours de la campagne 2018, 27 exploitations ont été suivies par la Chambre Départementale d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques au titre du Socle national INOSYS Réseaux d’élevage. Cette synthèse présente les résultats techniques et économiques des élevages localisés dans le bassin de production du fromage AOP Ossau-Iraty et de l’IGP agneaux de lait des Pyrénées.

Le début de la campagne 2018 se présentait sous un jour relativement favorable, avec des stocks de fourrages de qualité correcte mais limités en quantité, et un automne propice à la sortie des troupeaux. Mais par la suite, les éleveurs ont dû composer avec un hiver et un printemps très pluvieux, limitant l’accès au pâturage. Malgré cela, les éleveurs qui livrent leur lait ont enregistré une légère progression de leur productivité laitière, à 181 litres par brebis présente en moyenne (+3 %). Pour les fromagers fermiers, la productivité laitière des troupeaux est stable, à 195 litres par brebis présente.

 

Le prix du lait et le prix des agneaux sont stables, tant pour les livreurs que pour les fromagers fermiers. Pour les livreurs, malgré une progression des charges opérationnelles ovines (+6 %) principalement liée à augmentation des quantités de concentrés distribués pour compenser la moindre qualité des fourrages, la marge brute de l’atelier (avec les aides ovines) est stable, à 141 €/brebis présente. En ce qui concerne les fromagers fermiers, les charges opérationnelles ovines sont stables ; il en est de même pour la marge brute qui se situe autour de 300 €/brebis présente.

 

Au niveau des résultats d’exploitation, le montant total des charges opérationnelles évolue peu, alors que les charges de structure (hors amortissements et frais financiers) progressent de 7 % pour les livreurs. Il en découle pour ces derniers une baisse relativement importante de l’Excédent Brut d’exploitation (-7 %) et du résultat disponible (-17 %) qui est en moyenne légèrement inférieur à 26 000 € par unité de main-d’oeuvre exploitant. Pour les fromagers fermiers, le résultat disponible est inchangé, à un peu moins de 33 000 € par UMO exploitant.