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Systèmes BV en Occitanie - actualisation 2018

Actualisation des cas-types 2018

Publié le par Marion Kentzel (Institut de l'Elevage - Institut de l'Elevage), Henri Bonnet (C.A. Aude (11)), Aurélie Blachon (Institut de l'Elevage), Claudine Murat (C.A. Aveyron (12)), Jean-Claude Baup (C.A. Gers (32)), Clément Lassalas (C.A. Oise (60)), Jean-Bernard Mis (C.A. Tarn (81))
Bénéficiant des observations réalisées dans une quarantaine de fermes suivies dans le cadre du dispositif INOSYS - Réseaux d‘élevage d'Occitanie, ce document réactualise les résultats économiques de 19 systèmes en production bovins viande courants dans la région. Ces résultats 2018 sont présentés sous forme synthétique d'indicateurs technico-économiques pour chacun des systèmes, avec leur évolution sur 1 an. La nouveauté de cette année : la description d'un système bio.

La conjoncture 2018 est fortement marquée par une année climatique particulièrement défavorable, avec des difficultés et des tensions sur la production de viande de boucherie (viande de bœuf et dans une moindre mesure viande de veaux). Le manque de veaux au niveau national profite aux producteurs de maigres du bassin Sud-Ouest : les cours des broutards, en particulier ceux bien conformés, ont atteint des sommets. Le marché des femelles de boucherie reste particulièrement affecté, pour la 3ème campagne consécutive, avec une segmentation forte entre les différentes catégories de femelles de boucherie.

 

Ce resserrement des conjonctures locales et nationales est marqué par une consommation de plus en plus difficile – en particulier en boucherie- face à un approvisionnement important qui résulte avant tout d'un afflux massif de réformes laitières et allaitantes du Nord de l’Europe en lien avec la sécheresse 2018. À la baisse des cours se rajoutent dans de nombreux contextes des difficultés de mise en marché, avec des périodes de rétention des animaux dans les étables.

 

Le déficit de naissance de fin d’année 2017 a également limité l’offre de production de veaux sous la mère et veaux lourds, ce qui a permis aux 2 filières régionales de maintenir les cours malgré une baisse de consommation de viande de cette catégorie de commerciale.Pour la 2ème année consécutive, le coût de production est en hausse, en lien avec la hausse du coût alimentaire et du prix des intrants liés à l’élevage ou aux surfaces utilisées par le troupeau. L’indice général d’IPAMPA viande bovine augmente de 4 points. Il est à son plus haut niveau, avec un impact perceptible sur le revenu des éleveurs bovins viande de la région : en conjoncture 2018, c’est l’évolution des prix des intrants et le degré de dépendance des systèmes aux consommations intermédiaires qui déterminent le niveau de dégradation du résultat économique.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.