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Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2018

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Louis-Marie de Bourayne (C.A. Cher (18)), Stéphane Brisson (C.A. Loire (42)), Daniel Lafaye (C.A. Allier (03)), Vincent Doal (C.A. Côte d'Or (21)), Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Bruno Maugue (C.A. Puy de Dôme (63)), Claude Vincent (C.A. Indre (36))
Ce document présente la synthèse globale des prix payés aux éleveurs et des poids de vente des animaux commercialisés en 2018 dans le bassin Charolais. Elle a été réalisée à partir de 676 824 données commerciales (dont 462 433 bovins de race charolaise) fournies par les principaux opérateurs œuvrant sur le bassin charolais.

En 2018, les envois de broutards français se sont concentrés sur le marché italien :

  • les broutards légers (moins de 335 kg) se sont négociés en moyenne à 2,77 €/kg, avec une hausse de 0,10 € sur la période de mai à août puis de 0,04 € sur le reste de l’année par rapport à 2017 ;
  • les broutards lourds et repoussés (de plus de 335 kg) se sont commercialisés en moyenne à 2,65 €, prix en augmentation de 0,05 €/kg avec une hausse marquée à partir de mai ;
  • même tendance pour les taurillons maigres, vendus à 2,67 €/kg entre mai et août (en hausse de 0,07 € / kg) ;
  • la demande accrue en femelles des engraisseurs italiens s’est traduite par des ventes de broutardes à des prix en constante progression (+ 0,04 €/kg) pour atteindre 2,53 €/kg en moyenne sur 2018 et même 2,58 €/kg sur le dernier semestre ;
  • l’abondance de l’offre en vaches laitières (françaises et européennes en raison notamment de la sécheresse, néerlandaises en raison des contraintes environnementales) pèse sur les cours des JB et se traduit par une baisse de 0,04 €/kg de carcasse ;
  • des abattages de vaches allaitantes sont en hausse sur le bassin charolais sur le premier semestre (+1 200 femelles commercialisées). Avec un marché sous pression, le prix au kilo perd 0,11 €/kg sur l’année, malgré une inversion de tendance sur l’été 2018. Les poids augmentent à nouveau après la baisse de 2017 : + 6 kg de carcasse / 2017. En parallèle, le nombre de vaches maigres diminue (-1 300 / 2017) et leur prix se maintient sur l’année à 1239 €/tête.
  • le marché des génisses finies a aussi été encombré ; la conjoncture est restée morose, notamment pour les génisses de plus 28 mois. Les prix payés restent ainsi en retrait par rapport à 2017 (-0,10 €/kg), soit 3,86 €/kg. Seules les jeunes génisses maintiennent leur prix de vente (3,90 €/kg pour 330 kg carcasse) alors que la dégradation pour les plus âgées est similaire à celle enregistrée pour les vaches.

 

Le traitement des données, l'analyse et la rédaction de ce document ont été réalisés par l'équipe INOSYS Réseaux d'élevage bovins viande du bassin Charolais.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.