Résultats des ateliers bovins lait du Centre ouest - 2018
Des fiches repères pour positionner votre élevage et identifier vos marges de progrès
En 2018, 107 exploitations ont été étudiées.
Près des 2/3 des exploitations ont une alimentation basée sur des stocks, majoritairement de maïs ensilage. Les systèmes pâturants représentent 40 % de l’échantillon. Cependant, les systèmes fortement basés sur le pâturage sont minoritaires (7 %).
Plus de 60 % d’exploitations laitières spécialisées.
Les 63 exploitations spécialisées lait sont présentes sur l’ensemble de la zone «CLAP» et représentent plus des 2/3 de notre échantillon. On distingue toutefois des structures d’exploitation de taille plus grande en zone de plaine qu’en herbagère: cela concerne à la fois la SAU, la main-d’œuvre, le troupeau lait et surtout la surface en cultures de vente. Les systèmes fourragers entre ces deux zones sont aussi assez différents, avec une part de maïs dans la SFP nettement plus importante en zone de plaine.
Malgré une SAU par UMO assez proche, la productivité est plus forte pour les exploitations de plaine (297 000 litres de lait/UMO)°. Dans les exploitations de semi montagne, les volumes de lait sont plus faibles (241 000 litres /UMO). L’efficience de ces deux groupes étant équivalent, le revenu est plus élevé dans les exploitations de plaine (35 000 €/UMOF).
Des exploitations lait et cultures localisées dans le Centre et Poitou Charentes.
Les 32 exploitations avec une part de cultures de vente importante sont localisées dans le Centre et le Poitou-Charentes. L’atelier lait reste de taille importante mais la surface fourragère n’occupe que 34% de la SAU. La part du maïs dans l’alimentation du troupeau est prédominante.
En 2018, l’efficience économique de ces exploitations est élévée (EBE/Produit Brut) et comparable aux exploitations spécialisées, Avec un produit supérieur de 26 000 €/UMO, elles obtiennent un revenu disponible nettement plus élevées (43 000 €/UMOF). La sensibilité à la conjoncture est accentuée par un endettement élevé de ces exploitations.
A noter aussi une augmentation sensible de dimension des exploitations lait et cultures (+ 11 ha de SAU et plus 12 ha de cultures).
Les effectifs des exploitations conventionnelles lait-viande bovine et lait bio sont trop faibles pour être analysés.