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Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2017

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Daniel Lafaye (C.A. Allier (03)), Vincent Doal (C.A. Côte d'Or (21)), Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71)), Louis-Marie de Bourayne (C.A. Cher (18)), Christian Bourge (C.A. Nièvre (58)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Bruno Maugue (C.A. Puy de Dôme (63)), Guy Muron (C.A. Loire (42)), Claude Vincent (C.A. Indre (36))
Ce document présente la synthèse globale des prix payés aux éleveurs et des poids de vente des animaux commercialisés en 2017 dans le bassin Charolais.

En 2017, l’Italie et l’Espagne reprennent leurs places de principaux clients de la France.

Les broutards légers se sont négociés avec une hausse de 0,06 €/kg sur la période de mai à août puis de 0,15 € sur les quatre derniers mois de l’année, par rapport à 2016. Prix en augmentation de 0,11 € pour les broutards lourds et repoussés ainsi que pour les taurillons maigres.

 

La demande en jeunes femelles maigres accrue par les engraisseurs italiens s’est traduite par des ventes de broutardes en forte augmentation et par des prix en constante progression (+ 0,12 €/kg).

 

Sans doute en raison du plan d’allégement des poids de carcasse de début d’année, les ventes des jeunes bovins finis diminuent de 10,4% avec, à l’opposé, une hausse progressive des prix, en moyenne de 0,15 €/kg sur l’année par rapport à 2016.

 

Les abattages de vaches allaitantes sont en baisse sur le bassin charolais. Le prix au kilo remonte dès la fin du premier trimestre, permettant tout de même une hausse de 0,08 €/kg sur l’année, malgré une forte chute des prix en novembre et décembre 2017. En parallèle, les vaches maigres voient leur prix augmenter de +3% par rapport à 2016.

 

La hausse des prix constatée sur les génisses finies au premier semestre s’est révélée aussi fragile. Elle permet toutefois au final un prix moyen au kilo de 4,07 €/kg (+0,08 € / 2016).

 

Ces prix payés restent ainsi en fort retrait par rapport à 2015, avec une baisse inquiétante en fin d’année.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.