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Résultats technico-économiques des fermes du réseau d'élevage Charolais - données 2016

Publié le par Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Daniel Lafaye (C.A. Allier (03)), Louis-Marie de Bourayne (C.A. Cher (18)), Vincent Doal (C.A. Côte d'Or (21)), Claude Vincent (C.A. Indre (36)), Guy Muron (C.A. Loire (42)), Christian Bourge (C.A. Nièvre (58)), Frédérique Marceau (C.A. Nièvre (58)), Bruno Maugue (C.A. Puy de Dôme (63)), Thierry Lahemade (C.A. Saône et Loire (71))
Ce document vous permettra de connaître les résultats des 61 fermes suivies dans le cadre du Réseau d’élevage Charolais sur l’année 2016 et d’observer leur évolution. Ces résultats techniques et économiques, sont répartis en fonction de la commercialisation des mâles et des femelles, à savoir : 17 exploitations herbagères, produisant des mâles et des femelles maigres,4 exploitations avec des cultures, produisant des mâles et des femelles maigres,13 exploitations herbagères produisant des mâles maigres et des femelles finies, 11 exploitations avec des cultures, produisant des mâles maigres et des femelles finies et 11 exploitations finissant l’ensemble de leurs animaux (soit un échantillon constant de 56 fermes).

Sur cet échantillon constant, les structures ont continué de s’agrandir (+ 2.7 ha de SAU). L’augmentation des surfaces a profité tant aux cultures qu’à la SFP. Le chargement à l’herbe étant constant, les ateliers bovins viande ont suivi la même tendance, accueillant quelques vêlages (et UGB) supplémentaires. La ferme moyenne du réseau charolais compte 114 vêlages en 2016. Au sein du groupe, la baisse de rendements des cultures est de 22 %.

 

En 2016, malgré la très mauvaise récolte de céréales, la sécheresse et les prix en baisse sur les ventes bovines, l’EBE s’est maintenu par rapport à 2015 et se situe à 88 100€ (contre 88 990 € en 2014). Les pertes directes sur le produit sont en partie compensées par une augmentation des aides (sécheresse, FAC, MAE..). La diminution des charges de structures conforte aussi l’EBE, malgré la légère hausse des charges opérationnelles.

 

Pour les herbagers : baisse des produits bovins et cultures. La hausse de l’EBE provient de la progression des aides, progression uniquement due à la perception d’aides exceptionnelles conjoncturelles (sécheresse et autres…) et à la contractualisation de MAE herbagères.

Pour les systèmes avec cultures : baisse des produits bovins et cultures. La forte proportion de cultures amplifie la baisse du produit total d’exploitation. Chez les producteurs de mâles maigres et femelles finies, les aides exceptionnelles permettent tout juste de maintenir l’EBE. Ce n’est pas le cas chez les naisseurs-engraisseurs où l’EBE recule fortement (- 10 %).

En résumé : pour 2016, des évolutions contrastées selon la spécialisation des producteurs.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.